Les mots de Clément Hervieu-Léger

Les mots de Phia Ménard

Les mots de Cristiana Morganti

Les mots de Romain Daroles

Les mots d’André Marcon

Les mots d’Aurore Frémont

Les mots d’Akram Khan

Les mots de Ludmilla Dabo

57ème palmarès – Prix du Syndicat professionnel de la critique Théâtre, Musique et Danse

A l’heure où notre métier reprend péniblement son souffle après plus de trois mois d’arrêt, nous ne pouvions rêver plus beau cadeau pour fêter les 10 ans de la Compagnie des Petits Champs. Cette récompense nous honore et je ne saurais trop vous en remercier. 10 ans en effet qu’avec Daniel San Pedro nous nous attachons à réunir autour de nous une équipe, « une famille » devrais-je dire, pour faire du théâtre ensemble. Cet esprit de troupe est au cœur d’Une des dernières soirées de carnaval : une pièce sans grands premiers rôles où tout repose sur la qualité des rapports humains, une pièce qui, peut-être comme aucune autre et par-delà les siècles, nous parle de la nécessité du « vivre ensemble ». Je n’imaginais pas à quel point ces adieux de Goldoni à un monde en train de disparaître résonnerait aujourd’hui si fort. Demain nous reprendrons le chemin du théâtre et nous retrouverons le public pour faire de nouveau l’expérience de notre commune humanité. Alors, comme le dit le tisserand Zamaria, « la compagnie sera réunie » et cette soirée de carnaval sera plus éclatante que jamais !

Je voudrais remercier tous les théâtres qui ont accompagné ce spectacle et notamment le Théâtre des Bouffes du Nord et le Théâtre de Carouge. Grâce à eux, il est encore possible de réunir quinze comédiennes et comédiens en scène.

Permettez-moi enfin d’avoir une pensée toute particulière pour Patrice Chéreau qui, en 1992, recevait ce même Grand Prix pour Le Temps et la chambre, et à qui je dois tant …

 

Clément Hervieu-Léger, comédien, metteur en scène et sociétaire de la Comédie-Française
Grand Prix Théâtre pour Une des dernières soirées de carnaval de Carlo Goldoni

 

© DR

Je tiens à remercier ici celles et ceux qui m’honorent de ce prix. Je le partage avec l’ensemble de l’équipe de Non Nova sans qui ces projets ne pourraient exister. C’est aussi le clin d’œil à une performance dont je ne pouvais imaginer qu’elle soit rattrapée par la réalité: un virus incontrôlable défi notre Humanité au point de la faire trembler.
Avec ce prix, je vois aussi la nécessité de remercier les spectateurs pour leur confiance et saluer leur curiosité  à défendre des expériences de théâtres sans complaisances et exigeants. En saluant la performance, quelqu’en soit sa définition, c’est reconnaître qu’elle questionne, touche, mais aussi et surtout qu’elle laisse à chacun sa part de compréhension ou de doutes.

Enfin, je voudrais finir par un sourire à la mémoire de la déprogrammation avant le confinement de Maison Mère au Bouffes du Nord de Paris au profit d’une messe évangeliste orchestrée par une star Kanye West fervent soutien du fou Trump, pour quelques euros et des mensonges...

Merci beaucoup pour ce prix.

Respectueusement

Phia Ménard, performeuse, chorégraphe et metteuse en scène
Prix Danse de la performance

© Louise Quignon

Je suis honorée, heureuse et en même temps un peu abasourdie d'avoir été élue "Meilleure Interprète Danse de la Saison" par vôtre prestigieux Syndicat Professionnel de la Critique.

Cette reconnaissance arrive dans un moment, comme vous pouvez l’imaginer, extrêmement difficile pour les danseurs, les chorégraphes et pour tous les artistes du monde du spectacle, elle est donc pour moi un vrai regain d’énergie. Un signe, un encouragement à ne jamais abandonner. Continuer à avancer, même dans l’incertitude, avec la conscience que l’art vivant c'est la vie.

Merci beaucoup aux membres du Syndicat qui m’ont choisie.

Très sincèrement

Cristiana Morganti, danseuse
Meilleure interprète Danse de l'année pour son solo Moving with Pina 

© Antonella Carrara 

Chères et chers critiques, adhérents, votants et public.

 

C’est trop d’honneur fait à un simple gascon, bien plus anonyme qu’on ne le croit, que de lui attribuer un prix de la critique.

Mais, à l’encontre d’un fameux renard – tiens ! lui aussi gascon (d’autres disent normands) – qui ne pouvant les atteindre sur la treille, refuse les raisins à la peau vermeille, et tout en reconnaissance pour cet art passionné de la plume qu’est la critique, j’accepte ce prix et vous en remercie chaleureusement.

Cher François - à qui je dédie ce prix - : quel chemin parcouru jusqu’ici et depuis notre modeste salle de répétition dans un lycée lausannois vide de ses élèves au mois d’août 2017, ne trouves-tu pas ?

Mais alors, puisque dans la fable nous nous trouvons un peu, je me dis qu’il faudrait en inventer une autre, de fable, pour ce prix bien trop grand pour moi, dont l’apologue serait : vous savez, « moi-même je me suis déçu * » !

 

Au plaisir (et quelle JOIE ce sera !) de vous retrouver sur scène prochainement, je l’espère.

 

Mes remerciements les plus vifs et mes salutations toutes helvétiques,

Romain Daroles, comédien
Révélation théâtrale de l'année pour son interprétation dans Phèdre ! de François Gremaud

© Loan Nguyen

 

(* Paul Léautaud, autre fameux et facétieux personnage et critique de théâtre)

Je veux sincèrement remercier le Syndicat de la critique pour ce prix qui distingue un spectacle qui a eu une vie assez courte du fait du confinement. J’en suis d’autant plus touché.

Je veux bien sûr exprimer ma gratitude envers Yasmina Reza qui a écrit cette pièce pour moi et me l’a dédié. C’est la cinquième oeuvre d’elle que je joue. La rencontre avec Yasmina Reza a été pour moi une rencontre majeure dans ma vie de comédien. Elle m’a dans Anne-Marie la beauté fait jouer un rôle de femme. J’ai été surpris par cette proposition et passablement inquiet. Ensuite je me suis totalement laissé conduire par elle dans ce travail et ces quelques semaines de répétitions comptent parmi les plus belles qu’il m’a été donné de connaître.

J’ai entendu récemment Michel Piccoli dire dans une interview, à propos de son rôle de femme dans Jardin d’automne de Otar Iosselani, combien cette proposition de jouer une femme lui avait paru simple et évidente. Je peux dire, toute révérence gardée, que j’ai éprouvé à peu près le même sentiment. La préoccupation dans le travail était de s’approcher de cette femme par l’intériorité et de presque oublier que c’était une femme.

Je veux remercier Wajdi Mouawad, le Théâtre de la Colline et toute l’équipe qui a collaboré au spectacle : Cécile Kreshmar coiffure et maquillage, Marie la Rocca costume, Dominique Bruguière lumière, Orianne Fischer assistanat ,Alta Martiny  suivi de texte, Laurie Barrère régie, Emmanuel Clolus Scénographie, Orjan Wikstrom peinture, Laurent Durupt piano.

J’espère grandement que ce spectacle revivra et peut-être que votre distinction y contribuera et je vous en remercie

 

 

André Marcon, comédien
Prix du Meilleur comédien dans Anne-Marie la Beauté de Yasmina Reza

 

© Simon Gosselin

Je suis très touchée et honorée de recevoir ce prix.
Je vous remercie sincèrement.
Je remercie Simon Abkarian, ce poète, que j’aime et estime profondément. J’ai beaucoup appris auprès de lui, je lui dois beaucoup.
Cette aventure d’Electre aura été riche, et pleine d’étonnement !
S’il est des spectacles de troupe, celui- Ci en est un, alors ce prix qui me réjouis je le partage avec chacune et chacun d’entre eux !
Il y’a quelques jours une personne que j’aime m’a écrit que, transformer ses rêves en réalité, c’est dur, ça grince, la matière tremble, résiste,  hurle et finalement elle plie. Pas au moment où on l’attendait, pas à l’endroit figuré, arrêté dans nos têtes, pas comme on s’était imaginé tout ça mais pourtant, parfois ça se réalise.
Et bien, toute cette histoire et ces rencontres autour d’Electre, c’est un rêve réalisé.
Merci ! Vraiment !
Aurore Frémont, comédienne
Révélation théâtre de l'année pour Electre des bas-fonds de Simon Abkarian
© Antoine Agoudjian

I would like to take this opportunity to thank the French Critics Association, for bestowing me with this wonderful award.

We are in the midst of great change, and so we have had to unearth our mistakes that we had buried away in the earth, hoping that the problems would eventually disappear. But it is these very mistakes that humankind have made over years and years of neglect and denial, that has been the focus of the very themes and narratives in my work.

And like my mother once told me, the ‘narratives’ that you live by, reveal the kind of person you are and aspire to be. And so it is really moving for me, that by giving me this award, in a sense, you are also acknowledging the very themes I believe are important to unearth.

Thank you from the bottom of my heart…"

 

Je voudrais saisir cette occasion pour remercier le Syndicat professionnel de la critique, pour m'avoir donné cette merveilleuse récompense.

Nous sommes en pleine évolution, et nous avons donc dû faire face aux erreurs que nous avions enterrées sous la terre, en espérant qu'elles finiraient par disparaître. Mais ce sont ces erreurs même que l'humanité a commises au fil des années, de négligence et de déni, qui ont été au centre des thèmes et des récits de mon travail.

Et comme ma mère m'a dit une fois, les «récits» auxquels vous vivez, révèlent le genre de personne que vous êtes et aspirez à être. Et donc, il est vraiment émouvant pour moi, qu'en me donnant ce prix, vous reconnaissez également les thèmes mêmes que je pense sont importants pour découvrir.

Merci du fond de mon coeur…».

Akram Khan, Chorégraphe
Personnalité chorégraphique de l'année

© Jean-Louis Fernandez

Cher Syndicat de la Critique, merci pour ce prix. Je suis touchée et honorée de le recevoir.
Je le divise en petits morceaux que je partage tout d'abord avec David Lescot, le chef d'orchestre, auteur, compositeur de cette géniale comédie musicale. Il m’a accordé une grande confiance en m’invitant à donner corps et voix au personnage de Georgia.
Si j’ai pu m'épanouir dans mon rôle c’est aussi grâce à la présence d'artistes-artisans-camarades généreux et inspirants :
Pauline, Marie, Emma, Candice, Elise, Matthias, Alix, Yannick, Antoine, Jacques, Anthony, Fabien, Philippe, Ronan, Glysleïn, Rafael, Alwyne, Marianne, Paul, Alex, Pierre-Yves, Gala, Lise, Aurélien, Linda, Véronique, Marion, Carol, Olivier, quelle joie que cette aventure à leurs côtés. Il y a un peu de Georgia en chacun d’eux pour moi. Un morceau de ce prix leur revient.
Rêver de tout recommencer. De tout modifier. Réinventer sa vie.
C’est ce que la plume de David propose dans Une Femme Se Déplace.
Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec notre aujourd'hui : plus que jamais je ressens à travers les actualités brûlantes et douloureuses de ces derniers mois que nos vies, nos cœurs, nos esprits sont invités à se réinventer. Nous sommes en quête de justice, en quête d'espoir, de lien, de soutien et d'écoute. Merci pour ce prix qui me semble résonner avec ce désir de réinvention, de transformation collective qui anime la plupart d'entre nous.

Ludmilla Dabo, Comédienne
Lauréate du prix de la meilleure comédienne pour Une Femme se déplace de David Lescot

© Christophe Raynaud de Lage

Depuis 1963, les Prix du Syndicat de la Critique saluent chaque année les spectacles et les personnalités artistiques, que ce soit en théâtre, en musique ou en danse, qui ont marqué la saison. Une saison qui s’est brutalement arrêtée en mars en raison de la covid-19. Le syndicat a décidé de maintenir ses prix pour affirmer son soutien au spectacle vivant, particulièrement impacté par une crise sanitaire dont les répercussions sociales et économiques se font déjà sentir.

Portés par un élan solidaire, de très nombreux adhérents ont témoigné cette année par leur vote de l’importance de la création, de l’engagement des artistes pour partager avec le public le désir d’un monde poétique. Riche de toutes ces voix passionnées et singulières, le 59ème palmarès reflète une belle diversité, un art florissant sous toutes ses formes esthétiques.

En attribuant à Clément Hervieu-Léger, le Grand Prix Théâtre, la critique salue le travail d’un artiste délicat, exigeant. L’ensemble du palmarès Théâtre révèle de belles nuances anticipatrices et politiques d’une société féministe non genrée et plus égalitaire. Ainsi, deux metteuses en scène sont primées, l’une pour son adaptation poétique de Maeterlinck (Julie Duclos pour Pelléas et Mélisande); l’autre pour son footbalistiquement féministe (Pauline Bureau pour “Féminines”). L’interprétation par André Macron d’une femme comme les autres lui vaut le prix du Meilleur comédien. Ludmilla Dabo, actrice protéiforme qui joue, danse et chante avec une fougue contagieuse obtient le prix de la Meilleure comédienne. Prime à la jeunesse avec Romain Daroles qui réinvente Phèdre en un seul en scène décapant et Aurore Fremont, la figure d’Électre dans la fresque féministe de Simon Abkarian. Une mention spéciale est attribuée à l’ovniesque et transgenre Hen de Johanny Bert. Enfin, le Prix du meilleur Spectacle étranger revient à l’artiste russe Kirill Serebrennikov, pour son très « queer » Outside à qui le Syndicat affirme son entière solidarité face aux intimidations et autres mesures d’assignation dont il est victime dans son pays.

En décernant le Grand Prix Danse à deux œuvres au langage chorégraphique très différents, Body and Soul de Crystal Pite et Une Maison de Christian Rizzo, le collège Danse tient ici à saluer l’éclectisme d’une discipline en pleine mutation. Soucieux du monde qui nous entoure, de la société dans laquelle on vit, les critiques ont tenu cette année à distinguer des artistes très différents, ainsi qu’à créer de nouveaux prix afin de témoigner de ce qu’est la danse aujourd’hui. Face à face, dos à dos, Akram Khan et Lia Rodrigues se partagent le prix de la personnalité de l’année. Leur engagement, l’un sur le devoir de mémoire, l’autre sur le drame qui se joue dans les Favelas brésiliennes, illustrent combien l’art chorégraphique est sensible aux bruissements du monde. En inaugurant le prix de la Performance avec Phia Ménard, le collège danse tenait à dépasser les préjugés, à lutter contre toutes les formes de discrimination. Il en est de même en consacrant le documentaire Danser sa peine ! de Valérie Muller, qui revient sur l’incroyable création de Soul Kitchen d’Angelin Preljocaj avec des détenues de la prison des Baumettes. Enfin, en offrant, au jeune chorégraphe taïwanais Po-Cheng Tsai et à la lumineuse Cristiana Morganti respectivement révélation et artiste de l’année, le collège danse consacre esthétisme, renouveau et présence scénique prégnante et irradiante.

Le collège musique quant à lui salue l’opéra de Cavalli, Ercole Amante, totalement revisité par le duo Valérie Lesort et Christian Hecq. Définitivement baroque, l’œuvre révèle toute sa puissance grâce à une mise en scène kitsch et fantasmagorique et une direction musicale au cordeau signée Raphaël Pichon. Soucieux d’un équilibre entre art lyrique et musique contemporaine, les critiques ont souhaité aussi mettre en lumière le jeune talent Florentin Ginot, contrebassiste prodigue, le concerto pour piano du célèbre compositeur polonais Zygmunt Krause ainsi que la voix extraordinaire du ténor Benjamin Bernheim et la dextérité audacieuse de Léo Warynski, chef d’orchestre hors pair. Par ailleurs, le Démon d’Anton Rubinstein remis au goût du jour par l’épatant Dmitry Bertman touche au sublime et remporte le prix du meilleur spectacle créé en province et l’étonnant Jacob Lenz de Wolfgang Rihm qui invite à une descente aux enfers hypnotique, la meilleure coproduction lyrique européenne.

Faute de pouvoir célébrer tous ensemble ce palmarès, retrouvez toute la semaine sur le site du syndicat les mots des lauréats.

Le palmarès

En Théâtre

GRAND PRIX (Meilleur spectacle théâtral de l’année) UNE DES DERNIÈRES SOIRÉES DE CARNAVAL, de Carlo Goldoni, mise en scène de Clément Hervieu-Léger (Théâtre de Carouge, Théâtre des Bouffes du Nord)

PRIX GEORGES-LERMINIER (Meilleur spectacle théâtral créé en province) PELLÉAS ET MELISANDE, de Maurice Maeterlinck, mise en scène de Julie Duclos (La FabricA – Festival d’Avignon)

MEILLEURE CREATION D’UNE PIECE EN LANGUE FRANCAISE FEMININES, de Pauline Bureau (Comédie de Caen)

MEILLEUR SPECTACLE ETRANGER OUTSIDE, de Kirill Serebrennikov (L’Autre Scène du Grand Avignon, Vedène, Festival d’Avignon)
PRIX LAURENT-TERZIEFF (Meilleur spectacle présenté dans un théâtre privé) ROUGE, de John Logan, mise en scène de Jérémie Lippmann (Théâtre Montparnasse)

MEILLEURE COMEDIENNE LUDMILLA DABO dans Une femme se déplace, de et mis en scène par David Lescot (Théâtre des 13 vents, Printemps des Comédiens)

MEILLEUR COMEDIEN ANDRE MARCON, Anne-Marie la Beauté de et mis en scène par Yasmina Reza (La Colline – Théâtre national)

PRIX JEAN-JACQUES-LERRANT (Révélation théâtrale de l’année) ex æquo AURORE FREMONT dans Électre des bas-fonds, de et mis en scène par Simon Abkarian (Théâtre du Soleil) ROMAIN DAROLES dans Phèdre ! de et mis en scène par François Gremaud d’après Racine (Théâtre de Vidy-Lausanne-Festival d’Avignon-Sélection Suisse)

MEILLEURE CREATION D’ELEMENTS SCENIQUES STÉPHANE BRAUNSCHWEIG, scénographie de Nous pour un moment, d’Arne Lygre, mis en scène par Stéphane Braunschweig (Odéon – Théâtre de l’Europe) MEILLEUR COMPOSITEUR DE MUSIQUE DE SCENE HOWLIN’JAWS, pour Électre des bas-fonds, de et mis en scène par Simon Abkarian (Théâtre du Soleil)

MEILLEUR LIVRE SUR LE THEATRE JEAN-PIERRE HAN, 30 éditos+1, (Frictions, Théâtre-Écritures, numéro hors-série)

MENTION SPECIALE HEN, de et mis en scène par Johanny Bert (Théâtre du Train Bleu, Festival OFF d’Avignon)

En Danse

GRAND PRIX ex æquo BODY AND SOUL, chorégraphie de Crystal Pite (Ballet de l’Opéra national de Paris) UNE MAISON, chorégraphie de Christian Rizzo, (ICC-CCN Montpellier, Montpellier Danse, Théâtre de la Ville hors les murs/Chaillot-Théâtre national de la danse)

MEILLEUR INTERPRETE CRISTIANA MORGANTI, Moving with Pina, Théâtre de la Ville/ Théâtre des Abbesses.

MEILLEURE COMPAGNIE BALLET DE L’OPÉRA DE LYON.

PERSONNALITES CHOREGRAPHIQUES ex æquo AKRAM KHAN et LIA RODRIGUES

MEILLEUR FILM SUR LA DANSE DANSER SA PEINE, de Valérie Muller (Production Béatrice Schönberg, ELEPHANT productions)

MEILLEUR LIVRE SUR LA DANSE REGARDEZ LA DANSE ! de Philippe Verrièle (Nouvelles Éditions Scala, 2019)

PERFORMANCE PHIA MÉNARD

REVELATION CHOREGRAPHIQUE PO-CHENG TSAI, chorégraphe de la compagnie B.Dance.

En Musique

GRAND PRIX (Meilleur spectacle lyrique de l’année) ERCOLE AMANTE, de Francesco Cavalli, mis en scène par Valérie Lesort et Christian Hecq, direction musicale de Raphael Pichon, Choeur et Orchestre Pygmalion (Coproduction Opéra-Comique, Opéra de Versailles-Spectacle et Opéra national de Bordeaux)

PRIX CLAUDE-ROSTAND (Meilleur spectacle lyrique créé en province) LE DÉMON, d’Anton Rubinstein, mis en scène par Dmitry Bertman, direction musicale de Paul Daniel (Coproduction Opéra national de Bordeaux, Théâtre Liceu de Barcelone, Helikon-Opéra de Moscou, Staatstheater de Nuremberg)

MEILLEURE COPRODUCTION LYRIQUE EUROPEENNE JACOB LENZ, de Wolfgang Rihm, mis en scène par Andrea Breth, direction musicale d’Ingo Metzmacher, Ensemble Modern (Coproduction Festival d’Aix, Théâtre de la Monnaie de Bruxelles, Staatsoper de Berlin)

MEILLEURE CREATION MUSICALE CONCERTO POUR PIANO N°3 « FRAGMENTS DE MÉMOIRE », de Zygmunt Krauze, direction musicale de Wilson Hermanto, Zygmunt Krauze, piano (Festival d’Automne de Varsovie et Orchestre national de Metz)

PERSONNALITE MUSICALE DE L’ANNEE ex æquo BENJAMIN BERNHEIM, ténor LÉO WARYNSKI, chef d’orchestre

REVELATION MUSICALE DE L’ANNEE FLORENTIN GINOT, contrebassiste

MEILLEURS LIVRES SUR LA MUSIQUE L’OPÉRA DE PARIS, 350 ANS D’HISTOIRE, par Mathias Auclair (Éditions Gourcuff Gradenigo)

CONVERSATIONS AVEC GUENNADI ROJDESTVENSKY, LES BÉMOLS DE STALINE, par Bruno Monsaingeon (Éditions Fayard)

COUPES BUDGÉTAIRES : DÉCLARATION COMMUNE DE LA BRANCHE DU SPECTACLE VIVANT PUBLIC

Sur proposition du Syndeac, l’ensemble des organisations employeurs et salariés de la branche publique du…

lire la suite

Communiqué de presse : 100 MILLIONS D’EUROS EN MOINS POUR LA CULTURE

Le secteur du spectacle vivant est en crise. Cela fait un an maintenant que le…

lire la suite

AICT – Appel à candidatures stage pour jeunes critiques de théâtre au Festival International de Théâtre de Brno en République Tchèque du 20 au 25 mai 2024

L’AICT/IATC propose un stage pour jeunes critiques de théâtre qui se tiendra du 20 au 25…

lire la suite

DANSE : CONVERSATION CRITIQUE

Le mercredi 7 février à 20h à Micadanses dans le cadre du festival Faits d’hiver écouter…

lire la suite

DANSE : BORD DE PLATEAU

Le samedi 20 janvier à 19h30 au Théâtre de la Bastille dans le cadre du festival…

lire la suite
Stephane-Braunschweig-Photo-Julien-Pebrel-M.Y.O.P.

[ COMMUNIQUE DE PRESSE ]

L’annonce du départ de Stéphane Braunschweig de la direction de L’Odéon – Théâtre de l’Europe…

lire la suite

AICT/IATC – LES CRITIQUES DE THÉÂTRE NOMMENT LA LAURÉATE DU PRIX THALIE

Erika Fischer-Lichte recevra la distinction en 2024 lors du congrès mondial de Brno, en République…

lire la suite

Lettre ouverte en solidarité aux artistes et ressortissant•e•s du Sahel

adressée à Monsieur le Président de la République française, et à Madame la Première Ministre,…

lire la suite

L’égalité femmes-hommes dans les directions des Centres chorégraphiques nationaux

En juin 2021, l’ACCN décidait de lancer un chantier sur l’égalité femmes-hommes dans les Centres…

lire la suite

[APPEL] Union des Scénographes – UDS – Décors / costumes

Chers journalistes, critiques d’art et de spectacle vivant, Vos appréciations sur nos créations sont indispensables…

lire la suite

[APPEL A CANDIDATURES] BOURSES « FESTIVALS 2023 »

Le Syndicat de la critique lance l’appel à candidatures pour les bourses « Festivals 2023 » afin…

lire la suite
https://youtu.be/Ii4MynrCHVU

[APPEL STAGE] AICT – PROPOSITION DE STAGE POUR JEUNES CRITIQUES DE THEATRE AU FESTIVAL  INTERNATIONAL DE THEATRE A VARNA DU 4 AU 9 JUIN 2023

AICT – association internationale des critiques de théâtre https://aict-iatc.org/fr/ L’AICTpropose un stage pour jeunes critiques…

lire la suite

Conversation critique : Je vois, venant de la mer, une bête monte de Christine Armanger

Le 17 fév. à 20h30 au TCI – théâtre de la cité internationale dans le…

lire la suite

LES 150 ANS DU SYNDICAT DE LA CRITIQUE

150 ans !
Syndicat professionnel de la critique de théâtre, de musique et danse
Lundi 17 octobre 2022 de 9h30 à 18h00 Théâtre de la Ville – Espace Cardin

Tables rondes et débats sur la critique, en présence de personnalités du monde de la presse, d’artistes et de responsables de lieux de diffusion sur le thème : « Le passé, le présent et l’avenir de la critique, en France et à l’étranger ».
Avec le soutien du ministère de la Culture

lire la suite

Les activités de l’AICT

À l’AICT – association internationale des critiques de théâtre le temps des activités en présentiel revient petit à petit. En septembre dernier un stage pour jeunes critiques venus de nombreux pays, des États-Unis à Taïwan, en passant par le Québec, la Géorgie, la Turquie, la Lituanie et bien d’autres régions encore a pu être organisé à Bruxelles,, au cours d’un festival entièrement consacré à la question du féminisme. Deux stagiaires françaises, Belinda Mathieu et et Marion Perez, ont pu y participer. Caroline Châtelet, a bien voulu animer ce stage.

lire la suite

[Communiqué] Syndicat professionnel de la critique de théâtre de musique et danse

L’avenir du Centre dramatique national d’Orléans est-il compromis ? Dans un communiqué de presse, les…

lire la suite

Philippe Tesson, une plume bien trempée

Journaliste, fondateur du Quotidien de Paris, il a écrit dans Combat. Polémiste d’envergure, certains de…

lire la suite

Mort du spécialiste du théâtre Georges Banu

On lui doit de nombreux essais sur les aspects multiples de cet art, dont il…

lire la suite

Hommage à Georges Banu

Considéré comme l’une des plus grandes mémoires du théâtre contemporain, Georges Banu était un personnage…

lire la suite

Communiqué de presse : La création musicale en danger à Lyon

lire la suite