L’AICT/IATC propose un stage pour jeunes critiques de théâtre qui se tiendra du 12 au 17 mars 2025 (arrivée le 12 mars, départ le 17 mars) à Bangkok en Thaïlande lors du Bangkok International Performing Arts Meeting (BIPAM) « The Tip of the Iceberg », le tout premier événement AICT/IATC en Asie du Sud-Est.
Vous pouvez d’ores et déjà, le plus rapidement possible, postuler pour l’une des 20 places proposées, 10 pour le groupe de langue française et 10 pour le groupe de langue anglaise. Pour cela, il vous faut être critique professionnel et être âgé entre 18 et 35 ans. Tous les candidats sont invités à envoyer leur formulaire de candidature, avec un bref CV (juste une page !), 1 exemple d’article publiés dans la presse et une lettre de recommandation du responsable de la section de l’AICT/IATC de leur pays (si leur pays a une section nationale de l’AICT/IATC ou fait partie d’une section régionale). Tous ces documents devront être envoyés dans un seul fichier PDF, si possible. Faites attention aux faits suivants :
Vous aurez chacun une chambre individuelle à LiT Hotel Bangkok, avec petit-déjeuner quotidien. Vous recevrez des billets pour toutes les représentations du BIPAM. Les transferts aéroport seront assurés par les hôtes, l'AICT – Centre thaïlandais et le Département des arts dramatiques de l'Université Chulalongkorn.
Les moniteurs sont, pour le groupe de langue anglaise : Hana Strejčková (Tchéquie), pour le groupe de langue française : Sophie Pouliot (Canada).
Les candidatures seront acceptées jusqu’au 19 janvier 2025, et doivent être envoyées au directeur des stages de formation de l’AICT, Jean-Pierre Han : jp.han@free.fr.
Une liste finale avec tous les participants sélectionnés sera annoncée aussitôt que possible, de façon à permettre à chacun de faire ses préparatifs de voyage, et d’obtenir si nécessaire un visa pour la Thaïlande.
FORMULAIRE D'INSCRIPTION ICI ET PLUS D'INFORMATIONS SUR LE SITE DE L'AICT
Cette bourse, dont le montant varie entre 300€ et 500€ euros, selon le nombre de candidatures retenues, a été mise en place pour permettre à nos consœurs et confrères de couvrir l’un de ces festivals dans de meilleures conditions.
Durant leur séjour, les lauréat.e.s seront invité.e.s à participer aux Conversations critiques organisées par le Syndicat de la critique :
- Festival d’Avignon le 15 juillet à 17h30 au Café des Idées (Théâtre et Danse)- Festival Radio France Occitanie Montpellier le 9 juillet (Musique) (à confirmer)
À cette aide s’ajoute un accompagnement logistique : le Syndicat professionnel de la critique se charge de la mise en relation et de l’accompagnement avec le festival et le service de presse et proposera, à chaque critique sélectionné, un réfèrent sur place membre du Syndicat, pour des questions pratiques et des échanges d’expériences.
Pour postuler les candidats doivent envoyer un dossier électronique comprenant :
Nota : le/la candidat.e doit être membre du syndicat de la critiqueProcédure de demande d’adhésion : https://associationcritiquetmd.com/nous-rejoindre/
Les bourses seront attribuées en fonction de la qualité des dossiers. Aucune aide ne sera accordée par défaut, et les éventuelles bourses non attribuées seront de nouveau soumises à un appel l’année suivante, ou exceptionnellement à d’autres manifestions concernées par l’ensemble des trois collèges du Syndicat.
Engagement des lauréat.e.sLe syndicat de la critique attend de chacun.e des lauréat.e.s un bilan retour d’expérience et les critiques des spectacles vus durant les festivals afin de les relayer sur notre site internet.
Voir les témoignages des années précédentes ICI
Pour obtenir, au besoin, des renseignements complémentaires, les candidats peuvent contacter :
Les dossiers doivent être envoyés complets, avant le 17 mai 2024, à Marie Jo Lecerf, secrétaire administrative du syndicat de la critique, à l’adresse mail : critiquesyndicat@gmail.com
Le Syndicat de la critique lance l'appel à candidatures pour les bourses "Festivals 2023" afin de soutenir le séjour de critiques professionnels ou en devenir dans un festival français d’envergure et ce jusqu’à 6 récipiendaires.
Bien avant d’ouvrir mon blog de théâtre pour m’exercer à l’écriture et à la critique théâtrale dans un but professionnel, j’avais déjà arpenté – étant originaire du sud de la France – les ruelles avignonnaises au temps du Festival, à la recherche de ce temps suspendu si absolu qu’offre l’expérience théâtrale. Une pièce et ses interprètes m’avaient particulièrement touchée au cœur de cette Cour d’honneur mythique et habitée des grands fantômes du théâtre : La Mouette d’Anton Tchekhov mise en scène par Arthur Nauzyciel en 2012, avec le frémissant Xavier Gallais et l’ardente Marie-Sophie Ferdane. Quelle émotion alors de revoir certains d’entre eux cette année dans ce même amphithéâtre logé sous les étoiles, soufflé par le petit vent des soirs d’été et veillé par les innombrables et bruyants martinets. La pièce Architecture de Pascal Rambert a été l’un de mes grands moments de ce Festival d’Avignon. J’ai eu la chance d’être extrêmement bien placée, au plus près de la scène et des acteurs dont j’ai bu les paroles près de quatre heures durant sans jamais lâcher, happée par cette langue et ce jeu cathartiques, modernes, enfiévrés. Je vivais ce qu’attend tout amateur acharné de théâtre : la communion d’esprit et de ressentis qui fait d’une soirée, déjà magique, un moment inoubliable et fondateur.
Ce placement de faveur avait été obtenu grâce à mon activité de blogueuse et à mon statut, cette année, de lauréate de la bourse du Syndicat professionnel de la critique théâtrale. Une merveilleuse opportunité – pour laquelle je remercie chaleureusement tous les membres de l’Association - qui a donné à mon escapade estivale annuelle une couleur plus professionnelle, une légitimité décuplée et une foi démultipliée en mon projet. La dotation financière délivrée par l’APCTMD m’a permis de me plonger avec quiétude près de deux semaines durant dans ce tourbillon de spectacles qu’est le Festival d’Avignon, et, la rencontre avec les professionnels membres de l’Association m’a ouvert un horizon nouveau.
Je retiens, avec beaucoup de plaisir (et l’envie de réitérer l’expérience), la table ronde des Ateliers de la Critique, présidée avec passion par Marie- José Sirach et partagée avec de nouveaux confrères et consœurs enthousiasmants. Nous avons échangé, sous une chaleur écrasante et un public à l’écoute - mélange puissant d’épuisement et d’exaltation indissociables de toute expérience avignonnaise – nos ressentis et nos regards sur les pièces du IN.
Il ne faut pas oublier dans tout ça le Festival OFF d’Avignon, vivier merveilleux d’innombrables créations théâtrales (Plus de 1500 cet été !). C’est pour elles que nous arpentons les ruelles à toutes heures du jour et de la nuit, sous un soleil de plomb ou dans un noir profond, à la recherche de la pépite devant laquelle tressaillir de sensations. Voguant de salles incontournables en lieux plus intimistes, de compagnies théâtrales reconnues en jeunes collectifs à suivre, j’ai une règle d’or : tenter tous les paris en m’abandonnant complètement à chaque proposition théâtrale pour explorer et découvrir des formes d’expressions nouvelles et des interprètes exceptionnels.
Le seul regret étant bien évidemment le temps manquant pour voir encore et encore, ressentir toujours plus et toujours plus fort. Mais ne serait-ce pas cette impossibilité à et ce foisonnement inépuisable qui rend le Festival d’Avignon si nécessaire et si désirable ? L’envie de goûter à la grand-messe dramatique devient alors inaltérable et pousse à retenter le marathon chaque année. Car au moment de partir, la douleur se fait vive, la réalité s’immisçant pernicieusement dans les instants suspendus mais nous résistons, emportant dans nos cœurs et dans nos mots, couchés sur le papier, cette nourriture essentielle qu’est le partage d’une pensée, d’un langage, de chair à chair, de comédiens à spectateurs, d’êtres humains à êtres humains. « L’œuvre est censée continuer à cheminer avec le spectateur qui devient ainsi le dernier artiste », me confiait Xavier Gallais dans une interview pour mon blog APARTÉS (www.apartestheatre.com). Le critique a sans doute cette chance et cette responsabilité de se faire passeur de cette chaîne de sens et de transcendance que je crois essentielle. Je continuerai cette année de tenter ce beau pari…
Journaliste spécialisée en théâtre et en littérature, j’ai bénéficié cette année de la bourse du syndicat des critiques de théâtre. Grâce à cette bourse, j’ai pu pour la première fois en trois ans, profiter sereinement du festival.
Les autres années, je ne pouvais compter que sur des piges à la radio pour me loger et me nourrir pendant une dizaine de jours.
Cette année, pendant une petite semaine, j’ai couvert plusieurs pièces du Festival et du Off. Cette bourse a pu éponger le logement (assez onéreux à Avignon en cette période…) et me permettre d’être dans les meilleures conditions pour rédiger les articles que je confiais au site L’oeil d’Olivier. J’ai aussi pu rencontrer quelques confrères, membres du syndicat, notamment lors d’une table ronde.
Le festival d’Avignon est l’événement incontournable de l’année pour les journalistes passionnés par le théâtre et je remercie chaleureusement le syndicat d’avoir pu me permettre de le vivre pleinement et paisiblement.
En 2019 et pour la troisième année consécutive, le Syndicat professionnel de la critique lance un appel à candidatures pour financer (suite…)