Partenaires

Le secteur du spectacle vivant est en crise. Cela fait un an maintenant que le Syndeac demande un refinancement de son écosystème. Les professionnels n’ont pas été entendus dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024. La prétendue hausse du budget de la culture à 7%, n’a jamais concerné le spectacle vivant. A cet état de fait, vient s’ajouter la pire des nouvelles, celle d’une coupe budgétaire de près de 100 millions d’euros, appliquée au programme 131, celui qui concerne la création artistique. Le Gouvernement signe, par cette décision de Bruno Le Maire, la mort en nombre des structures et la disparition de l’originalité artistique et culturelle nationale. 

Le service public de l’art et de la culture est pour la première fois menacé, alors même que la nouvelle ministre de la culture, à peine nommée, s’en était fait la porte-parole lors de la cérémonie de ses vœux.  Le « Printemps de la ruralité” n’aura pas lieu avec 100 millions d’euros de moins ! Le plan « mieux produire mieux diffuser », crédité de 9 millions d’euros, est mort à l’instant de cette suppression de crédits budgétaires. Telles sont les raisons du courrier que nous adressons à la ministre de la culture.

  • Le Syndeac écrit aussi ce jour à tous les député.e.s,  sénateurs et sénatrices membres des commissions culture de l’Assemblée nationale et du Sénat pour que, dès la semaine prochaine, ils et elles interpellent le Gouvernement sur cette décision gravissime.
  • Le Syndeac interpelle enfin le Premier ministre en lui demandant de revenir sur des arbitrages tragiques dont les conséquences directes sur l’emploi seront visibles à court terme. 
  • Cette décision unilatérale gouvernementale, décidée quelques semaines après l’adoption de la loi de finances, avec recours à l’art 49-3 de la Constitution, contourne à nouveau les parlementaires, députés et sénateurs.

Syndeac 

  • 23 février 2024

L’AICT/IATC propose un stage pour jeunes critiques de théâtre qui se tiendra du 20 au 25 mai 2024(arrivée le 20 mai, départ le 25 mai) à Brno en Tchéquie lors du Festival de Théâtre International de Brno.

Vous pouvez d’ores et déjà, le plus rapidement possible, postuler pour l’une des 20 places proposées, 10 pour le groupe de langue française et 10 pour le groupe de langue anglaise.
Pour cela, il vous faut être critique professionnel et être âgé entre 18 et 35 ans.
Tous les candidats sont invités à envoyer leur formulaire de candidature ICI, avec :

  • un bref CV (juste une page !)
  • 2 ou 3 exemples d’articles publiés dans la presse
  • et une lettre de recommandation du responsable de la section de l’AICT/IATC de leur pays (si leur pays a une section nationale de l’AICT/IATC ou fait partie d’une section régionale).

Tous ces documents devront être envoyés dans un seul fichier PDF, si possible.
Faites attention aux faits suivants :

  1. Ce sont les candidats qui doivent envoyer leur candidature et pas les responsables des sections de l’AICT/IATC.
  • Assurez-vous d’avoir une bonne expression verbale dans la langue anglaise ou dans la langue française.
  • Vous devez bien sûr remplir le formulaire de candidature
  • Vous aurez chacun une chambre individuelle.
  • Vos repas sont pris en charge selon des modalités qui vous seront précisées sur place.
  • Vous aurez un laissez-passer vous donnant accès  des spectacles et  rencontres qui se dérouleront durant le Festival.
  • Les organisateurs du festival viendront vous chercher à la gare ou à l’aéroport le 20 mai.

L’AICT/IATC peut, pour les candidats devant effecteur des trajets très longs de leurs pays d’origine à Brno examiner la possibilité de vous offrir éventuellement une aide financière.

Les moniteurs sont, pour le groupe de langue anglaise : Pawit Mahasarinand (Thaïlande), pour le groupe de langue française : Caroline Châtelet (France).

Les candidatures seront acceptées jusqu’au 22 avril 2024, et doivent être envoyées au directeur des stages de formation de l’AICT : Jean-Pierre Han  à l’adresse mail : jp.han@free.fr

Une liste finale avec tous les participants sélectionnés sera annoncée aussitôt que possible, de façon à permettre à chacun de faire ses préparatifs de voyage, et d’obtenir si nécessaire un visa pour la Tchéquie.
Cette invitation pour le stage de jeunes critiques est faite conjointement par l’AICT (et notamment sa section tchèque), ainsi que par PerformCzech/ATI en collaboration le Théâtre national de Brno.
Le stage est soutenu financièrement par le Ministère de la Culture de la République Tchèque, le Ministère de la Récupération Nationale, le plan de relance national, NextGenerationUE

FORMULAIRE-DE-CANDIDATURE-STAGE-AICT-jeunes-critiques-theatre


SOUTIEN TOTAL A REBECCA CHAILLON
ET A SA TROUPE

Présentée dans le cadre de la 77e édition du Festival d’Avignon, Carte noire nommée désir, pièce de l’artiste performeuse Rébecca Chaillon, pensée comme un manifeste visuel et réflectif sur la représentation de la femme afrodescendante en occident, ainsi que sur les conséquences de la ségrégation et de la colonisation sur elle, a fait l’objet d’attaques en ligne, mais aussi de violences verbales et physiques lors des représentations et dans les rues de la ville d’Avignon. Toutes ces agressions avaient clairement un caractère raciste.
Le théâtre est un lieu de réflexion, un espace de liberté de création. S’attaquer à une œuvre, à des artistes, c’est s’attaquer à la démocratie.
Face à un tel déferlement de haine, de brutalité, le Syndicat professionnel de la Critique Théâtre, Musique et Danse dénonce et condamne ces attaques et apporte tout son soutien à Rébecca Chaillon, à ses actrices - Estelle Borel, Rébecca Chaillon, Aurore Déon, Maëva Husband (en alternance avec Olivia Mabounga), Ophélie Mac, Makeda Monnet, Davide-Christelle Sanvee, Fatou Siby - et à toute son équipe. 

Le Syndicat professionnel de la critique de Théâtre, Musique et Danse

https://festival-avignon.com/fr/edition-2023/programmation/carte-noire-nommee-desir-332085

En juin 2021, l’ACCN décidait de lancer un chantier sur l’égalité femmes-hommes dans les Centres chorégraphiques nationaux, après la publication d’une shortlist non-paritaire lors d’un processus de renouvellement de direction et que le nombre de femmes dirigeant les Centres chorégraphiques nationaux était bien inférieur à celui d’hommes les dirigeant.
Ce chantier s’est construit autour de plusieurs entretiens menés avec les directeur·rice·s de CCN, de questionnaires envoyés à des chorégraphes dirigeant des compagnies indépendantes, de travaux de chercheur·se·s, de militant·e·s et d’étudiant·e·s ainsi que d’un séminaire réunissant plusieurs personnalités du secteur chorégraphique. 
Ces différentes ressources ont permis à l’ACCN de rédiger une étude qui a été présentée publiquement ce vendredi 14 avril au Carreau du Temple. Ce rapport permet d’objectiver et de nommer les faits, de comprendre les facteurs entraînant les chiffres que nous connaissons aujourd’hui et de formuler des préconisations pour agir ensemble contre cette inégalité.

Cette inégalité se traduit par les données suivantes :  

- 3 CCN seulement sont dirigés exclusivement par des femmes : Olivia Grandville à La Rochelle, Maud Le Pladec à Orléans, Ambra Senatore à Nantes. 
En d’autres termes, seuls 15,79% des CCN sont dirigés par des femmes seules.

- 2 CCN sont dirigés par des binômes paritaires : Héla Fattoumi avec Eric Lamoureux à Belfort, Aina Alegre avec Yannick Hugron à Grenoble.

En d’autres termes, 10,53% des CCN sont codirigés par des binômes paritaires.

- 2 CCN sont dirigés par deux collectifs mixtes : (LA)HORDE à Marseille et le collectif FAIR-E à Rennes. 

En d’autres termes, 10,53% des CCN sont codirigés par des collectifs mixtes.

Les 12 autres CCN, soit 63,15% du réseau composé de 19 CCN, sont dirigés exclusivement par des hommes seuls.

L’ACCN donne rendez-vous au secteur chorégraphique le 20 septembre prochain à Lyon, dans le cadre de la Biennale de la danse, pour s’emparer de cette situation et définir ensemble les actions à mettre en œuvre pour l’enrayer

Vous retrouverez cette étude ici.

ACCN-Synthese-FH-DP

Chers journalistes, critiques d'art et de spectacle vivant,

Vos appréciations sur nos créations sont indispensables à l’évolution artistique et nous en prenons compte au quotidien. Bien plus qu'un simple avis, la critique consiste à démontrer en quoi une œuvre est, ou non, intéressante. Votre travail d’analyste est donc très précieux pour nos métiers et pour cela, vous devez maîtriser des connaissances pointues sur les différents métiers artistiques présents sur scène.

Le spectacle vivant et en particulier l'Opéra, œuvre d’art totale, réunit un nombre important d’artistes. Dans vos critiques vous ne manquez pas d’évoquer le travail de l’orchestre, du plateau vocal, du chœur… En revanche, lorsqu’il s’agit de parler de l’équipe artistique (metteur en scène, scénographe, créateur lumière, costumier, vidéaste…), il arrive malheureusement souvent que seul le nom du metteur en scène soit cité, alors même que vous parlez du décor ou des costumes.

Aujourd'hui encore nos professions de: scénographe, créateur lumière, costumier, vidéaste…ne sont pas suffisamment reconnues et valorisées au sein de notre société. La méconnaissance de la réalité de nos processus de créations, artistique, dramaturgique, écologique, économique...véhicule une image erronée de nos métiers liée à un imaginaire collectif autour de l'image dominante d'un metteur en scène star .

L’UDS, union des scénographes, agit pour protéger au mieux ces créateurs au statut précaire et mal reconnu. La revalorisation de nos métiers exige de sensibiliser le public et les institutions à notre profession, nous les artisans de l'imaginaire, et c'est aussi votre rôle de ne pas négliger les talents et les savoirs faire d'une équipe artistique. Nous vous serions donc particulièrement reconnaissant de prendre quelques secondes pour citer les noms des créateurs dont vous analysez le travail (scénographe, costumier, créateur lumière, videaste…) et de parler plus généralement du travail de chaque membre de l’équipe artistique.

Ces changements que vous pourrez trouver anodins, nous permettront de protéger ensemble chaque créateur.

Avec toute notre reconnaissance,

L’Union des scénographes (UDS)
L’Union des Créateurs Lumière (UCL)

Le Syndicat de la critique lance l'appel à candidatures pour les bourses "Festivals 2023" afin de soutenir le séjour de critiques professionnels ou en devenir dans un festival français d’envergure et ce jusqu’à 6 récipiendaires.

BOURSES-FESTIVALS-2023-APPEL-A-CANDIDATURES

Le 17 fév. à 20h30 au TCI - théâtre de la cité internationale dans le cadre du festival Faits d'Hiver

Conversation critique 
À l'issue de la représentation, les journalistes membres du collège danse du Syndicat Professionnel de la critique de théâtre, de musique et danse : Antonella Poli, Delphine Goater, Brigitte Rémer et Jean Couturier ont échangé leurs points de vue et analyses de la création Je vois, venant de la mer, une bête monte de Christine Armanger, en direct sur le plateau.
Le public a ensuite été invité à participer à l’échange.

COMPTE-RENDU

COMPTE-RENDU-150-ANS-SYNDICAT-PROFESSIONNELLE-DE-LA-CRITIQUE-DE-THEATRE-MUSIQUE-ET-DANSE-17-OCT.-2022

À l’AICT - association internationale des critiques de théâtre le temps des activités en présentiel revient petit à petit. En septembre dernier un stage pour jeunes critiques venus de nombreux pays, des États-Unis à Taïwan, en passant par le Québec, la Géorgie, la Turquie, la Lituanie et bien d’autres régions encore a pu être organisé à Bruxelles,, au cours d’un festival entièrement consacré à la question du féminisme. Deux stagiaires françaises, Belinda Mathieu et et Marion Perez, ont pu y participer. Caroline Châtelet, a bien voulu animer ce stage.

La prochaine réunion du Comité exécutif (Comex) se tiendra en juin prochain à Prague juste après un deuxième stage pour jeunes critiques qui doit avoir lieu au Festival de Varna en Bulgarie. Je dirigerai ce stage avec l’aide d’un critique anglophone puisque nous mettons toujours sur pied, et dans la mesure du possible, deux groupes de dix participants chacun, l’un en langue française, l’autre en langue anglaise. L’importance de ces stages, auxquels nombre de nos adhérents ont pu bénéficier, a bien été soulignée.

Évoquer les actions de l’AICT, c’est bien sûr évoquer le travail qu’a pu effectuer Georges Banu qui a été le Président de cette association internationale. Il en était devenu le Président d’honneur et continuait à suivre de près toutes nos activités, ici et là de par le monde. Je n’oublie pas que c’est lui qui m’avait demandé de représenter notre section nationale après la fin de son mandat de Président (et après élection, bien sûr)…

Jean-Pierre Han, vice-président de l'AICT, directeur des stages et membre du comité du Syndicat de la critique