Nous avons fêté le 61e Palmarès au Théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt le jeudi 6 juin 2024. Manifestation qui a su, au fil du temps, s’inscrire durablement dans la vie du spectacle vivant.
THÉÂTRE
GRAND PRIX (Meilleur spectacle théâtral de l’année)Le Voyage dans l’Est, de Christine Angot, adaptation et m.e.s de Stanislas Nordey
PRIX GEORGES-LERMINIER (Meilleur spectacle théâtral crée en province)Le Mandat, de Nicolaï Erdman, adaptation et m.e.s de Patrick Pineau (Création aux Célestins – Théâtre de Lyon)
PRIX DE LA MEILLEURE CRÉATION D’UNE PIÈCE EN LANGUE FRANÇAISECavalières, de Sarah Brannens, Karyll Elgrichi, Johanna Korthals Altes et Isabelle Lafon. Conception et m.e.s d’Isabelle Lafon
PRIX DU MEILLEUR SPECTACLE THÉÂTRAL ÉTRANGER (ex aequo)A Noiva e o Boa Noite Cinderela, de Carolina Bianchi (Brésil)
PRIX DU MEILLEUR SPECTACLE THÉÂTRAL ÉTRANGER (ex aequo)Les Émigrants, de W.G. Sebald, adaptation et m.e.s de Krystian Lupa (Suisse et France)
Stéphane Braunschweig, directeur du Théâtre de l'Odéon
PRIX LAURENT-TERZIEFF (Meilleur spectacle présenté dans un théâtre privé)Guerre, de Louis-Ferdinand Céline, m.e.s de Benoît Lavigne
PRIX DU MEILLEUR COMÉDIENHervé Pierre dans Moman - Pourquoi les méchants sont méchants ?, de Jean-Claude Grumberg, m.e.s de Noémie Pierre, Hervé Pierre et Clotilde Mollet
PRIX DE LA MEILLEURE COMÉDIENNENoémie Gantier dans L’Art de la joie, d’après l’œuvre de Goliarda Sapienza, adaptation et m.e.s d’Ambre Kahan
PRIX JEAN-JACQUES-LERRANT (Révélation théâtrale de l’année)Sébastien Kheroufi pour la m.e.s de Par les villages, de Peter Handke
PRIX DE LA MEILLEUR CRÉATION D’ÉLÉMENTS SCÉNIQUESEmmanuelle Roy pour la scénographie de Neige, de Pauline Bureau
Pauline Bureau
PRIX DU MEILLEUR LIVRE SUR LE THÉÂTREArmand Gatti, théâtre-utopie, d’Olivier Neveux. Ed. Libertalia
PRIX DU MEILLEUR COMPOSITEUR DE MUSIQUE DE SCÈNEReinhardt Wagner pour la musique de Zazie dans le métro, de Raymond Queneau, m.e.s de Zabou Breitman
MENTION SPÉCIALEUne maison de poupée, d’Henrik Ibsen, m.e.s d’Yngvild Aspeli (Marionnettes)
© Kristin Aafløy Opdan
MUSIQUE
GRAND PRIX DU MEILLEUR SPECTACLE DE L'ANNÉEGuercœur, d’Alberic Magnard, m.e.s de Christof Loy et dir. mus. d’Ingo Metzmacher
PRIX CLAUDE-ROSTAND (Meilleure coproduction lyrique régionale et européenne)Picture a day like this, création de George Benjamin au Festival d’Aix-en-Provence
Marie-Christine Soma et Daniel Jeanneteau
PRIX DE LA MEILLEURE SCÉNOGRAPHIERheingold, de Richard Wagner à Bruxelles, m.e.s et scénographie de Romeo Castellucci
Peter De Caluwe, directeur général et artistique de la Monnaie
PRIX DE LA CRÉATION MUSICALE (hors opéra)Le Chant de la terre, de Laurent Cuniot par l'ensemble TM+
PERSONNALITÉ MUSICALE DE L'ANNÉELéa Desandre, mezzo-soprano
© Julien Benhamou
RÉVÉLATION MUSICALE DE L'ANNÉEClaire de Monteil, soprano
MEILLEUR LIVRE DE L'ANNÉEJules Massenet, de Jean-Christophe Branger. Ed. Fayard
MEILLEURE INITIATIVE POUR LA DIFFUSION MUSICALE (répertoires et publics)La Co[opéra]tive pour son travail de diffusion et de mise en avant des jeunes chanteurs.
Ella Berkovich, directrice de production
DANSE
GRAND PRIX - MEILLEUR SPECTACLEBlack Lights, de Mathilde Monnier
MEILLEURE COMPAGNIENederlands Dans Theater I
Emmanuel Demarcy-Mota
MEILLEUR INTERPRÈTE Hugo Layer (CCN-Malandain Ballet Biarritz)
Yves Kordian, directeur délégué du CCN-Malandain Ballet Biarritz
RÉVÉLATION CHORÉGRAPHIQUE Anna Chirescu
MEILLEURE PERFORMANCE Invisibili, d’Aurélien Bory
PERSONNALITÉ CHORÉGRAPHIQUE Noé Soulier, chorégraphe et directeur du CNDC d'Angers
Marion Coléter, directrice-adjointe du CNDC d’Angers
MEILLEUR LIVRESo Schnell - Dominique Bagouet, de Raphaël de Gubernatis(collection Chefs-d’œuvre de la danse, dirigée par Philippe Verrièle), Nouvelles éditions Scala/Micadanses
MEILLEUR FILMResilient Man, de Stéphane Carrel, Flair Production
Le visuel du diplôme a été crée par Léa Jézéquel et David Bobée
Photos des lauréat.e.s © Jean CouturierSauf pour Lea Desandre photographie © Julien BenhamouAurélien Bory photographie © Aglae Bory et Ingvild Aspelli photographie © Kristin Aafløy Opdan
PRIX DU MEILLEUR COMÉDIEN dans Moman - Pourquoi les méchants sont méchants ? de Jean-Claude Grumberg, m.e.s de Noémie Pierre, Hervé Pierre et Clotilde Mollet
Encore une fois, je voudrais remercier l’ensemble du Syndicat professionnel de la critique de m’avoir honoré en me décernant ce prix. Comme je l’ai dit au moment de la remise du prix, cela récompense une aventure théâtrale précieuse par sa gravité et son humour. En ces temps de guerre, de retour du populisme et des forces réactionnaires l’écriture humaniste de Jean Claude Grumberg est plus que nécessaire.
Cordialement, Hervé PIERRE
Dim. 9 juin 2024, 09:30
Discours d'Olivier Olivier Neveux PRIX DU MEILLEUR LIVRE SUR LE THÉÂTRE pour Armand Gatti, théâtre-utopie. Ed. Libertalia
Merci beaucoup pour ce prix au « syndicat professionnel de la Critique théâtre, musique et danse ».
Ce livre paraît (sans l’avoir prémédité, il avait été écrit avant) l’année du centenaire de la naissance de Gatti, centenaire animé par l'infatigable et généreux militant Jean-Jacques Hocquard. Un centenaire qui n’est pas pensé comme une célébration mais plutôt comme une transmission. Parce que nous considérons qu’il y a dans cette œuvre poétique et théâtrale quelque chose d’inouï et une ressource incroyable pour penser autrement le théâtre qui se fait, celui qui va se faire. Autrement que comme le faire-valoir de la réalité, autrement que subordonné à la domination, autrement que réduit à ce qu’il semble, si souvent, devoir être. Un théâtre immense, avide de démesure.
A ce titre, merci évidemment à Libertalia qui a accueilli ce livre et, à travers cette maison d’édition, merci à toutes celles qui ont l'inconscience de publier des livres sur le théâtre.
A ce propos, je voudrais dire un mot sur un autre livre, que j’ai eu l’honneur de co-éditer, celui de Jean Jourdheuil (je pensais qu’il aurait le prix) : Le théâtre, les nénuphars, les moulins à vent.
Pour trois raisons : parce qu’il y a là un ouvrage incomparable pour appréhender ce que le marché et l’Etat ont fait au théâtre — les analyses de Jourdheuil éclairent la catastrophe actuelle.
Mais aussi, deuxième raison, parce que je souhaite parler de ce qui arrive. Le macronisme aura été, pour la culture et l’art, ce qu’il a été – et ce n’est hélas pas fini — pour les personnes migrantes, les chômeurs et les chômeuses, les précaires, les fonctionnaires, la jeunesse, etc. : un désastre.
On a évidemment des scrupules à employer des termes aussi forts que « carnage » ou « destruction » quand on pense aux crimes qui se commettent à cette heure, et ce matin encore, à Gaza, il faut donc savoir raison garder, mais il est nécessaire de prendre la mesure de l'entreprise macroniste de liquidation de « l’intérêt général » et, par exemple, du plan social en cours dans l’art et la culture, dont on va voir, très vite, les effets : des compagnies vont disparaître, des artistes vont perdre leurs droits au régime d’assurance chômage des intermittents, des labels sont dès maintenant en grande difficulté, le théâtre public est attaqué et on assiste au rétrécissement drastique et dramatique de la diversité esthétique au détriment, tout particulièrement, des esthétiques les plus minoritaires.
Et, enfin, de façon plus anecdotique, je voulais parler du livre de Jean Jourdheuil car c’est lui qui a dirigé il y a quelques décennies mon mémoire de maîtrise qui portait sur… Armand Gatti. J’ai compris alors que, pour Gatti, à l’impossible « nous sommes tenu·e·s ». Et c’est grâce à Jourdheuil, à son exigence encourageante, que j’ai entamé cette si longue enquête pour tenter de découvrir les choses extraordinaires que Gatti exigeait que le théâtre accomplisse.
Ultime point : je voudrais associer au nom de Gatti le nom d’Hélène Châtelain qui a accompagné cette oeuvre, en plus de son travail à elle, somptueux, de traductrice et de cinéaste. J'aurais aimé avec elle aujourd’hui fêter l’hypothèse que Gatti ne soit pas seulement un nom du passé mais, aussi, celui d’un possible futur — utopie.
Olivier NeveuxLe 6 juin au Théâtre de la Ville-Sarah Bernhardt
Erika Fischer-Lichte recevra la distinction en 2024 lors du congrès mondial de Brno, en République tchèqueL'Association internationale des critiques de théâtre (AICT/IATC) a annoncé aujourd'hui que la professeure Erika Fischer-Lichte, célèbre théoricienne allemande du théâtre et de la représentation, recevra le prix Thalie 2024 lors de son prochain congrès mondial à Brno, en Tchéquie, en mai prochain.
Le prix Thalie est la prestigieuse récompense de l'AICT/IATC pour une contribution exceptionnelle au domaine de la critique théâtrale. Il est décerné à des critiques, des théoriciens et des praticiens qui ont joué un rôle important dans l'élaboration d'une compréhension globale du théâtre couvrant différents contextes culturels, politiques et esthétiques. Le comité Thalie 2024 était composé d'Ivan Medenica, président (Serbie),d'Irina Gogoberidze (Géorgie) et de Pawit Mahasarinand (Thaïlande). Le comité exécutif de l'AICT/IATC a voté à l'unanimité la remise du prix à la professeure Fischer-Lichte lors d'une réunion qui s'est tenue plus tôt cette année.
Jeffrey Eric Jenkins (États-Unis), président de l'association, a déclaré : « Il est difficile d'imaginer le paysage de la pensée sur le théâtre mondial et la représentation au cours des dernières décennies sans les perspectives brillantes d'Erika Fischer-Lichte. C'est vraiment un plaisir pour nous de rendre hommage à son travail exceptionnel et à ses contributions dans ce domaine. »
Parmi les précédents récipiendaires du prix Thalie, on trouve une liste impressionnante de lauréats : Eric Bentley (États-Unis, 2006), Jean-Pierre Sarrazac (France, 2008), Richard Schechner (États-Unis, 2010), Kapila Vatsyayan (Inde, 2012), Eugenio Barba (Danemark, 2014), Femi Osofisan (Nigéria, 2016), Hans-Thies Lehmann (Allemagne, 2018) et Tadashi Suzuki (Japon, 2020). Aucun prix n'a été décerné en 2022 en raison des protocoles de santé publique en cas de pandémie.
Les nombreux travaux d'Erika Fischer-Lichte portent sur les questions de la théorie de la représentation, l'histoire du théâtre et de la culture européennes, l'esthétique transformative,les représentations des tragédies grecques anciennes dans le monde entier depuis 1800, le théâtre et l'identité culturelle, l'entrelacement des cultures de la représentation dans le contexte des formes historiques et contemporaines de la mondialisation, et les concepts liés à la représentation dans les langues non-européennes.
Elle a notamment publié The Transformative Power of Performance: A New Aesthetics (2008), The Politics of Interweaving Performance Cultures: Beyond Postcolonialism (2014, avec S. Jain et al.), Tragedy's Endurance. Performances of Greek Tragedies and Cultural Identity in Germany Since 1800 (2017), Entangled Performance Histories. New Approaches to Theater Historiography (2023, avec T. Jost et al.), Performance Cultures as Epistemic Cultures (2023, avec T. Jost et al.).
Née en 1943, Mme Fischer-Lichte a étudié les études théâtrales, les langues et littératures slaves, la philologie allemande, la philosophie, la psychologie et les sciences de l'éducation à la Freie Universität Berlin et à l'université de Hambourg. En 1973, elle a été nommée professeure à l'Institut de langue et de littérature allemandes de l'université Johann Wolfgang Goethe de Francfort-sur-le-Main. En 1986, elle a repris la chaire de littérature générale et comparée à l'université de Bayreuth et, en 1990, elle est devenue directrice de l'Institut d'études théâtrales nouvellement créé à l'université de Mayence. Depuis 1996, elle est professeure à l'Institut d'études théâtrales de la Freie Universität Berlin et, depuis 2008, directrice du Centre de recherche international « Interweaving Performance Cultures ». Elle est membre de l'Académie des sciences et des lettres de Göttingen, de l'Academia Europaea, de l'Académie des sciences et des lettres de Berlin-Brandebourg, de l'Académie nationale des sciences Leopoldina et membre honoraire international de l'Académie américaine des arts et des sciences. Elle a enseigné en tant que professeure invitée au Brésil, à Cuba, en Chine, en Inde, au Japon, en Norvège, au Portugal, en Russie, en Espagne, en Suède et aux États-Unis.
THÉÂTRE :
GRAND PRIX (meilleur spectacle théâtral de l’année) : Les Idoles, de Christophe Honoré (Théâtre Vidy-Lausanne, Odéon-Théâtre de l'Europe)PRIX GEORGES-LERMINIER (meilleur spectacle théâtral créé en province) : Insoutenables longues étreintes, d'Ivan Viripaev, mise en scène de Galin Stoev (ThéâtredelaCité de Toulouse)MEILLEURE CRÉATION D’UNE PIÈCE EN LANGUE FRANÇAISE : Au-delà des ténèbres, de Simon Abkarian (Théâtre du Soleil)MEILLEUR SPECTACLE ÉTRANGER : La Reprise (Histoire(s) du théâtre (1)), de Milo Rau (Festival d'Avignon, Théâtre Nanterre-Amandiers)PRIX LAURENT-TERZIEFF (meilleur spectacle présenté dans un théâtre privé) : Girls and boys, de Dennis Kelly, mise en scène de Mélanie Leray (Théâtre du Petit-Saint-Martin)La Ménagerie de verre, de Tennessee Williams, mise en scène de Charlotte Rondelez (Théâtre de Poche-Montparnasse)MEILLEURE COMÉDIENNE : Marlène Saldana, dans Les Idoles, de Christophe Honoré (Théâtre Vidy-Lausanne, Odéon-Théâtre de l'Europe)MEILLEUR COMÉDIEN : Nicolas Bouchaud, dans Démons, de Fédor Dostoïevski, mise en scène de Sylvain Crezevault et dans Un Ennemi du peuple, d'Henrik Ibsen, mise en scène de Jean-François Sivadier (Odéon-Théâtre de l'Europe)PRIX JEAN-JACQUES-LERRANT (révélation théâtrale de l’année) : Suzanne Aubert, dans L'Ecole des femmes, de Molière, mise en scène de Stéphane Braunschweig (Odéon- Théâtre de L'Europe)MEILLEURE CRÉATION D’ÉLÉMENTS SCÉNIQUES : Christian Tirole/Jean-François Sivadier (scénographie) pour Un Ennemi du peuple, d'Henrik Ibsen, mise en scène de Jean-François Sivadier (Odéon-Théâtre de l'Europe)MEILLEURS COMPOSITEURS DE MUSIQUE DE SCÈNE : Éric Sleichim pour Electre/Oreste, d'Euripide, mis en scène d'Ivo van Hove (Comédie-Française)MEILLEUR LIVRE SUR LE THÉÂTRE : Avec Joël Pommerat (tome II), l'écriture de Ça ira fin de Louis, de Marion Boudier, Éditions Actes-Sud Papiers 2018
MUSIQUE :
GRAND PRIX (meilleur spectacle lyrique de l’année) : Beatrix Cenci, Opéra d’Alberto Ginastera, DM Marko Letonja, MS Mariano Pensotti (Opéra National du Rhin, création française).PRIX CLAUDE ROSTAND (meilleur spectacle lyrique créé en province) : Ariane et Barbe-Bleue, Opéra de Paul Dukas livret de Maurice Maeterlinck, DM Pascal Rophé, MSDCL Stefano Poda (Théâtre du Capitole de Toulouse)
MEILLEURE COPRODUCTION LYRIQUE EUROPÉENNE AVEC UN THÉÂTRE FRANÇAIS: Les Boréades, Opéra de Jean-Philippe Rameau, DM Emmanuelle Haïm à la tête de l’Orchestre et des Chœurs du Concert d’Astrée, MS Barrie Kosky (Opéra de Dijon Coproduction avec le Komisch Oper de Berlin)
MEILLEURE CRÉATION MUSICALE : Trois Contes, Opéra de Gérard Pesson, Livret et MS David Lescot DM Georges-Elie Octors Ensemble Ictus (Création mondiale Opéra de Lille Mars 2019 Coproduction avec les opéras de Rouen, Rennes et Angers/Nantes)MEILLEUR CRÉATEUR D’ÉLÉMENTS SCÉNIQUES : Malgorzata Szczesniak, pour les décors de Lady Macbeth de Mzensk Opéra de Dmitri Chostakovitch, MS Krzysztof Warlikowski (l’Opéra National de Paris/Bastille)PERSONNALITÉ MUSICALE DE L’ANNÉE : Michael Spyres, ténorREVELATION MUSICALE DE L’ANNÉE : Alexandre Kantorow, pianisteMEILLEURS LIVRES SUR LA MUSIQUE :- Essai : Maurice Ravel intégrale de la correspondance (1895/1937), écrits et entretiens réunis par Manuel Cornejo Editions Le Passeur.- Monographie : Alfred Cortot, par François Anselmini et Rémi Jacobs Editions Fayard.MEILLEURE INITIATIVE POUR LE RAYONNEMENT MUSICAL: Opéra Junior de Montpellier dirigé par Jérôme Pillement au sein de l’Opéra Orchestre National de Montpellier Occitanie.
DANSE :
GRANDS PRIX : Venezuela, ch. Ohad Naharin (Chaillot-Théâtre National de la Danse)MEILLEURS INTERPRÈTES : François Alu, Premier danseur du Ballet de l'Opéra national de ParisPERSONNALITÉ CHORÉGRAPHIQUE DE L’ANNÉE : William ForsytheMEILLEURS FILMS SUR LA DANSE : Maguy Marin, L’urgence d’agir, de David Mambouch, Ocean Films Distributions MEILLEURE COMPAGNIE : São Paulo Companhia de DançaMEILLEURS LIVRES SUR LA DANSE : Danser Pina, de Rosita Boisseau et Laurent Philippe, Ed. Textuel 2018
REMISE DES PRIX : 21 JUIN 2019, 11 heures
À L'OPÉRA COMIQUE
Fondé en 1877, le Syndicat professionnel de la Critique de Théâtre, devenu l’Association professionnelle de la critique de Théâtre, de Musique et de Danse, a pour buts de resserrer les liens de confraternité entre ses membres, de défendre leurs intérêts moraux et matériels, d’assurer la liberté de la critique. Il regroupe aujourd’hui 140 journalistes de la presse écrite et audiovisuelle, française et étrangère. Il décerne chaque année des Prix pour le Théâtre, la Musique et la Danse, rendant ainsi hommage aux artistes qui ont marqué la saison.
GRAND PRIX (meilleur spectacle théâtral de l'année) : TOUS DES OISEAUX, texte et mise en scène Wajdi Mouawad (La Colline – Théâtre national). PRIX GEORGES-LERMINIER (meilleur spectacle théâtral créé en province) : SAÏGON, texte et mise en scène Caroline Guiela Nguyen (Compagnie Les Hommes approximatifs / La Comédie de Valence – CDN Drôme-Ardèche / joué à l'Odéon-Théâtre de l'Europe). MEILLEURE CRÉATION D'UNE PIÈCE EN LANGUE FRANÇAISE : LES ONDES MAGNÉTIQUES, texte et mise en scène David Lescot (Comédie-Française – Théâtre du Vieux-Colombier). MEILLEUR SPECTACLE ÉTRANGER : TRISTESSES, texte et mise en scène Anne-Cécile Vandalem (Das Fräulein Kompanie, joué à l'Odéon-Ateliers Berthier). PRIX LAURENT-TERZIEFF (meilleur spectacle présenté dans un théâtre privé) : SEASONAL AFFECTIVE DISORDER, de Lola Molina, mise en scène Lélio Plotton (Théâtre du Lucernaire). MEILLEURE COMÉDIENNE : ANOUK GRINBERG dans Un Mois à la campagne d'Ivan Tourgueniev, mise en scène Alain Françon (Théâtre des nuages de neige / joué au Théâtre Déjazet). MEILLEUR COMÉDIEN : BENJAMIN LAVERNHE dans Les Fourberies de Scapin de Molière, mise en scène Denis Podalydès (Comédie-Française – salle Richelieu). PRIX JEAN-JACQUES-LERRANT (révélation théâtrale de l’année) : PAULINE BAYLE pour sa mise en scène d'Iliade / Odyssée, d'après Homère (Compagnie À Tire-d'aile / joué au Théâtre de la Bastille). MEILLEURE CRÉATION D’ÉLÉMENTS SCÉNIQUES : EMMANUEL CLOLUS pour Tous des oiseaux, texte et mise en scène Wajdi Mouawad (La Colline – Théâtre national). MEILLEURS COMPOSITEURS DE MUSIQUE DE SCÈNE : VINCENT CAHAY et PIERRE KISSLING pour Tristesses, texte et mise en scène Anne-Cécile Vandalem (Das Fräulein Kompanie / joué à l'Odéon-Théâtre de l'Europe). MEILLEUR LIVRE SUR LE THÉÂTRE : QU'ILS CRÈVENT LES CRITIQUES !, par Jean-Pierre Léonardini (Solitaires Intempestifs). Fondé en 1877, le Syndicat professionnel de la Critique de Théâtre, devenu l’Association professionnelle de la critique de Théâtre, de Musique et de Danse, a pour buts de resserrer les liens de confraternité entre ses membres, de défendre leurs intérêts moraux et matériels, d’assurer la liberté de la critique. Il regroupe aujourd’hui 140 journalistes de la presse écrite et audiovisuelle, française et étrangère. Il décerne chaque année des Prix pour le Théâtre, la Musique et la Danse, rendant ainsi hommage aux artistes qui ont marqué la saison.
GRAND PRIX (meilleur spectacle lyrique de l’année) : LE DOMINO NOIR, opéra-comique de Daniel-François Esprit Auber / Direction musicale Patrick Davin / Mise en scène Valérie Lesort et Christian Heck (Opéra Comique - Paris, Opéra Royal de Wallonie - Liège). PRIX CLAUDE ROSTAND (meilleur spectacle lyrique créé en province) : WERTHER, opéra de Jules Massenet / Direction musicale Jean-Marie Zeitouni / Mise en scène Bruno Ravella (Opéra national de Lorraine à Nancy). MEILLEURE CRÉATION MUSICALE : PINOCCHIO, opéra de Philippe Boesmans sur un livret de Joël Pommerat d’après Carlo Collodi / Direction musicale Emilio Pomarico à Aix-en-Provence, Patrick Davin à Bruxelles (Festival international d'art lyrique d'Aix-en-Provence, Théâtre royal de la Monnaie - Bruxelles). MEILLEUR CRÉATEUR D’ÉLÉMENTS SCÉNIQUES : JEAN-PHILIPPE CLARAC et OLIVIER DELOEUIL, dans le cadre de leur résidence à l’Opéra de Limoges pour les spectacles suivants : Peer Gynt d’Edward Grieg en co-production avec l’Opéra de Montpellier / Schubert-Box sur des lieder de Schubert / Butterfly d'après Giacomo Puccini en co-production avec l’Opéra de Rouen. PERSONNALITÉ MUSICALE DE L’ANNÉE : STÉPHANE DEGOUT, baryton. REVELATION MUSICALE DE L’ANNÉE : JULIEN MASMONDET, chef d'orchestre. MEILLEURS LIVRES SUR LA MUSIQUE : - Essai : LE VOYAGE D’HIVER DE SCHUBERT, ANATOMIE D’UNE OBSESSION, par Ian Bostridge (Actes Sud). - Monographie : FRITZ BUSCH, L’EXIL 1933/1951, par Fabian Gastellier (Notes de Nuit/Collection la beauté du geste). MEILLEURE DIFFUSION MUSICALE AUDIOVISUELLE : CLAUDE DEBUSSY - INTÉGRALE DE L’ŒUVRE (coffret de 33 CD comportant des pièces inédites – Warner classics) / Texte de présentation Denis Herlin. PRIX DE L’EUROPE FRANCOPHONE : ADRIANA LECOUVREUR, opéra de Francesco Cilea / Direction musicale Maurizio Benini / Mise en scène Davide Livermore (Opéra de Monte-Carlo, Opéra de Saint-Étienne, Opéra de Marseille).
GRANDS PRIX EX-AEQUO : - FINDING NOW, Chorégraphie Andrew Skeels, Théâtre de Suresnes Jean Vilar/Festival Suresnes Cités Danses 2018. - CROWD, chorégraphie Gisèle Vienne, DACM, Compagnie Gisèle Vienne. MEILLEURS INTERPRÈTES : HOFESH SHECHTER II - SHOW, chorégraphie Hofesh Shechter, Théâtre des Abbesses 2018. PERSONNALITÉ CHORÉGRAPHIQUE DE L’ANNÉE : BRUNO BOUCHÉ, directeur du CCN / Ballet de l'Opéra National du Rhin. MEILLEURS FILMS SUR LA DANSE EX-AEQUO : - LOUISE LECAVALIER-SUR SON CHEVAL DE FEU, réalisateur Raymond St-Jean, Ciné Qua non Média Production, Distribution Film Option International. - MAURICE BÉJART, L’ÂME DE LA DANSE, d’Henri de Gerlache et Jean de Garrigues, Arte. MEILLEURE COMPAGNIE : BALLET NATIONAL DU CANADA, direction artistique Karen Kain pour Nijinsky de John Neumeier, Transcendanses 2017-18, Théâtre des Champs-Élysées, 2017. MEILLEURS LIVRES SUR LA DANSE EX-AEQUO : - DANSER AVEC L'INVISIBLE, Akaji Maro, Riveneuve éditions. - POÉTIQUES ET POLITIQUES DES RÉPERTOIRES, LES DANSES D'APRÈS, I, Isabelle Launay, Éditions Centre national de la danse.
REMISE DES PRIX : 18 JUIN 2018, 11 heures
AU THÉÂTRE PARIS VILLETTE, 211 avenue Jean Jaurès, Paris XIXème
PRIX GEORGES-LERMINIER (meilleur spectacle théâtral créé en province) :
MEILLEURE CRÉATION D’UNE PIÈCE EN LANGUE FRANÇAISE :
MEILLEUR SPECTACLE ÉTRANGER :
PRIX LAURENT-TERZIEFF
MEILLEUR COMÉDIEN :
PRIX JEAN-JACQUES-LERRANT (révélation théâtrale de l’année) :
MEILLEURE CRÉATION D’ÉLÉMENTS SCÉNIQUES :
MEILLEUR COMPOSITEUR DE MUSIQUE DE SCÈNE :
MEILLEUR LIVRE SUR LE THÉÂTRE :
GRAND PRIX (meilleur spectacle lyrique de l’année) :
PRIX CLAUDE ROSTAND (meilleur spectacle lyrique créé en province) :
MEILLEURE CRÉATION MUSICALE :
MEILLEUR CRÉATEUR D’ÉLÉMENTS SCÉNIQUES :
PERSONNALITÉ MUSICALE DE L’ANNÉE :
REVELATION MUSICALE DE L’ANNÉE :
MEILLEURS LIVRES SUR LA MUSIQUE :
MEILLEURE DIFFUSION MUSICALE AUDIOVISUELLE :
PRIX DE L’EUROPE FRANCOPHONE :
MEILLEUR LIVRE SUR LA DANSE :