Home

Je suis très touché de recevoir le grand prix danse 19/20 pour « une maison » qui a été créée à la scène nationale d’Annecy avant de partir en tournée en France et à l’étranger.

Je partage ce prix avec toute l’équipe artistique, danseurs, créateurs sons et lumières, techniciens, l’équipe d’ICI-CCN ainsi que les partenaires engagés dans cette aventure.

Tous ont permis, malgré les montagnes russes que représente un processus créatif, à ce qu’ « une maison » vienne se déposer entre le public et mon désir.

Cette pièce, bien qu’elle convoque une idée de lieu, est avant tout un hommage à l’inter-dépendance des êtres (visibles ou non) dans le temps, pour que la mémoire soit un terreau vivant de projection d’avenir, un corps commun pourrait-on dire…

Je dédie ce prix à mon père, disparu au moment où les répétitions commençaient, qui est venu discrètement s’installer dans la création. Cette maison ne sera jamais la sienne, mais sera pour moi l’écrin joyeux que je lui ai offert pour sa désormais in-visibilité.

Encore merci à toutes et tous, et à chacun-e.

 

Christian Rizzo, chorégraphe et directeur de l'ICI - centre chorégraphique national de Montpellier/Occitanie
Grand prix Danse pour Une Maison 

© Mario Sinistaj

Merci, Prix du Syndicat professionnel de la critique Théâtre, Musique et Danse, pour l'honneur d'être nommé « PERSONNALITE MUSICALE DE L'ANNEE». Compte tenu de votre jury distingué et de la qualité de votre travail, je suis vraiment touché par cette distinction que je partage avec le chef d'orchestre LÉO WARYNSKI. Comme nous l'avons vu après cette période difficile, le théâtre est une partie importante de notre société, et je suis reconnaissant au Syndicat professionnel de la critique pour le travail que vos membres accomplissent tout au long de l'année pour aider à faire en sorte que le théâtre reste une partie importante de notre paysage culturel, et que les artistes importants et les œuvres théâtrales sont mis en évidence. J'ai hâte de revenir bientôt sur scène et de continuer à travailler dur pour être digne de ce titre.
Thank you, Prix du Syndicat professionnel de la critique Théâtre, Musique et Danse, for the honor of being named “PERSONNALITE MUSICALE DE L’ANNEE.” Given your distinguished jury, and the quality of your work, I am truly humbled by this distinction that I share with conductor LÉO WARYNSKI. As we have seen after this challenging period, live theater is an important part of our society, and I am grateful to the Syndicat professionnel de la critique for the work that your members complete throughout the year to help ensure that theater remains an important part of our cultural landscape, and that important artists and theatrical works are highlighted. I look forward to returning to the stage soon, and continuing to work hard to be worthy of this title.
Benjamin Bernheim, ténor
Personnalité musicale de l'année
© Christoph Koestlin

Thank-you so much for this lovely recognition! I am thrilled to hear about it.

This is an honour, and it means a lot to me, coming from the Association Professionnelle de la Critique du Théâtre, Musique et Danse!

Creating Body and Soul with the Paris Opera Ballet was an extraordinary experience for me: a deep, meaningful collaboration across all the amazing departments in that theatre. I’m proud of what we made together, and I’m so happy for everyone involved to see the work recognized in this way.

Thank-you so very much. I am so grateful to receive this Prize!

Sincerely,

Crystal Pite
Grand prix Danse

© Michael Slobodian

Enorme émotion ce matin d'être distingué, avec Benjamin Bernheim, personnalité musicale de l'année. Et ravi de partager cette reconnaissance avec toutes les équipes artistiques qui m'accompagnent depuis tant d'années! C'est une responsabilité de recevoir ce prix à une période où la musique cherche à reprendre sa place.
Léo Warynski, chef d'orchestre
Personnalité musicale de l'année
© MBraun

A l’heure où notre métier reprend péniblement son souffle après plus de trois mois d’arrêt, nous ne pouvions rêver plus beau cadeau pour fêter les 10 ans de la Compagnie des Petits Champs. Cette récompense nous honore et je ne saurais trop vous en remercier. 10 ans en effet qu’avec Daniel San Pedro nous nous attachons à réunir autour de nous une équipe, « une famille » devrais-je dire, pour faire du théâtre ensemble. Cet esprit de troupe est au cœur d’Une des dernières soirées de carnaval : une pièce sans grands premiers rôles où tout repose sur la qualité des rapports humains, une pièce qui, peut-être comme aucune autre et par-delà les siècles, nous parle de la nécessité du « vivre ensemble ». Je n’imaginais pas à quel point ces adieux de Goldoni à un monde en train de disparaître résonnerait aujourd’hui si fort. Demain nous reprendrons le chemin du théâtre et nous retrouverons le public pour faire de nouveau l’expérience de notre commune humanité. Alors, comme le dit le tisserand Zamaria, « la compagnie sera réunie » et cette soirée de carnaval sera plus éclatante que jamais !

Je voudrais remercier tous les théâtres qui ont accompagné ce spectacle et notamment le Théâtre des Bouffes du Nord et le Théâtre de Carouge. Grâce à eux, il est encore possible de réunir quinze comédiennes et comédiens en scène.

Permettez-moi enfin d’avoir une pensée toute particulière pour Patrice Chéreau qui, en 1992, recevait ce même Grand Prix pour Le Temps et la chambre, et à qui je dois tant …

 

Clément Hervieu-Léger, comédien, metteur en scène et sociétaire de la Comédie-Française
Grand Prix Théâtre pour Une des dernières soirées de carnaval de Carlo Goldoni

 

© DR

Je tiens à remercier ici celles et ceux qui m’honorent de ce prix. Je le partage avec l’ensemble de l’équipe de Non Nova sans qui ces projets ne pourraient exister. C’est aussi le clin d’œil à une performance dont je ne pouvais imaginer qu’elle soit rattrapée par la réalité: un virus incontrôlable défi notre Humanité au point de la faire trembler.
Avec ce prix, je vois aussi la nécessité de remercier les spectateurs pour leur confiance et saluer leur curiosité  à défendre des expériences de théâtres sans complaisances et exigeants. En saluant la performance, quelqu’en soit sa définition, c’est reconnaître qu’elle questionne, touche, mais aussi et surtout qu’elle laisse à chacun sa part de compréhension ou de doutes.

Enfin, je voudrais finir par un sourire à la mémoire de la déprogrammation avant le confinement de Maison Mère au Bouffes du Nord de Paris au profit d’une messe évangeliste orchestrée par une star Kanye West fervent soutien du fou Trump, pour quelques euros et des mensonges...

Merci beaucoup pour ce prix.

Respectueusement

Phia Ménard, performeuse, chorégraphe et metteuse en scène
Prix Danse de la performance

© Louise Quignon

Je suis honorée, heureuse et en même temps un peu abasourdie d'avoir été élue "Meilleure Interprète Danse de la Saison" par vôtre prestigieux Syndicat Professionnel de la Critique.

Cette reconnaissance arrive dans un moment, comme vous pouvez l’imaginer, extrêmement difficile pour les danseurs, les chorégraphes et pour tous les artistes du monde du spectacle, elle est donc pour moi un vrai regain d’énergie. Un signe, un encouragement à ne jamais abandonner. Continuer à avancer, même dans l’incertitude, avec la conscience que l’art vivant c'est la vie.

Merci beaucoup aux membres du Syndicat qui m’ont choisie.

Très sincèrement

Cristiana Morganti, danseuse
Meilleure interprète Danse de l'année pour son solo Moving with Pina 

© Antonella Carrara 

Chères et chers critiques, adhérents, votants et public.

 

C’est trop d’honneur fait à un simple gascon, bien plus anonyme qu’on ne le croit, que de lui attribuer un prix de la critique.

Mais, à l’encontre d’un fameux renard – tiens ! lui aussi gascon (d’autres disent normands) – qui ne pouvant les atteindre sur la treille, refuse les raisins à la peau vermeille, et tout en reconnaissance pour cet art passionné de la plume qu’est la critique, j’accepte ce prix et vous en remercie chaleureusement.

Cher François - à qui je dédie ce prix - : quel chemin parcouru jusqu’ici et depuis notre modeste salle de répétition dans un lycée lausannois vide de ses élèves au mois d’août 2017, ne trouves-tu pas ?

Mais alors, puisque dans la fable nous nous trouvons un peu, je me dis qu’il faudrait en inventer une autre, de fable, pour ce prix bien trop grand pour moi, dont l’apologue serait : vous savez, « moi-même je me suis déçu * » !

 

Au plaisir (et quelle JOIE ce sera !) de vous retrouver sur scène prochainement, je l’espère.

 

Mes remerciements les plus vifs et mes salutations toutes helvétiques,

Romain Daroles, comédien
Révélation théâtrale de l'année pour son interprétation dans Phèdre ! de François Gremaud

© Loan Nguyen

 

(* Paul Léautaud, autre fameux et facétieux personnage et critique de théâtre)

Je veux sincèrement remercier le Syndicat de la critique pour ce prix qui distingue un spectacle qui a eu une vie assez courte du fait du confinement. J’en suis d’autant plus touché.

Je veux bien sûr exprimer ma gratitude envers Yasmina Reza qui a écrit cette pièce pour moi et me l’a dédié. C’est la cinquième oeuvre d’elle que je joue. La rencontre avec Yasmina Reza a été pour moi une rencontre majeure dans ma vie de comédien. Elle m’a dans Anne-Marie la beauté fait jouer un rôle de femme. J’ai été surpris par cette proposition et passablement inquiet. Ensuite je me suis totalement laissé conduire par elle dans ce travail et ces quelques semaines de répétitions comptent parmi les plus belles qu’il m’a été donné de connaître.

J’ai entendu récemment Michel Piccoli dire dans une interview, à propos de son rôle de femme dans Jardin d’automne de Otar Iosselani, combien cette proposition de jouer une femme lui avait paru simple et évidente. Je peux dire, toute révérence gardée, que j’ai éprouvé à peu près le même sentiment. La préoccupation dans le travail était de s’approcher de cette femme par l’intériorité et de presque oublier que c’était une femme.

Je veux remercier Wajdi Mouawad, le Théâtre de la Colline et toute l’équipe qui a collaboré au spectacle : Cécile Kreshmar coiffure et maquillage, Marie la Rocca costume, Dominique Bruguière lumière, Orianne Fischer assistanat ,Alta Martiny  suivi de texte, Laurie Barrère régie, Emmanuel Clolus Scénographie, Orjan Wikstrom peinture, Laurent Durupt piano.

J’espère grandement que ce spectacle revivra et peut-être que votre distinction y contribuera et je vous en remercie

 

 

André Marcon, comédien
Prix du Meilleur comédien dans Anne-Marie la Beauté de Yasmina Reza

 

© Simon Gosselin