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Thank-you so much for this lovely recognition! I am thrilled to hear about it.

This is an honour, and it means a lot to me, coming from the Association Professionnelle de la Critique du Théâtre, Musique et Danse!

Creating Body and Soul with the Paris Opera Ballet was an extraordinary experience for me: a deep, meaningful collaboration across all the amazing departments in that theatre. I’m proud of what we made together, and I’m so happy for everyone involved to see the work recognized in this way.

Thank-you so very much. I am so grateful to receive this Prize!

Sincerely,

Crystal Pite
Grand prix Danse

© Michael Slobodian

Enorme émotion ce matin d'être distingué, avec Benjamin Bernheim, personnalité musicale de l'année. Et ravi de partager cette reconnaissance avec toutes les équipes artistiques qui m'accompagnent depuis tant d'années! C'est une responsabilité de recevoir ce prix à une période où la musique cherche à reprendre sa place.
Léo Warynski, chef d'orchestre
Personnalité musicale de l'année
© MBraun

A l’heure où notre métier reprend péniblement son souffle après plus de trois mois d’arrêt, nous ne pouvions rêver plus beau cadeau pour fêter les 10 ans de la Compagnie des Petits Champs. Cette récompense nous honore et je ne saurais trop vous en remercier. 10 ans en effet qu’avec Daniel San Pedro nous nous attachons à réunir autour de nous une équipe, « une famille » devrais-je dire, pour faire du théâtre ensemble. Cet esprit de troupe est au cœur d’Une des dernières soirées de carnaval : une pièce sans grands premiers rôles où tout repose sur la qualité des rapports humains, une pièce qui, peut-être comme aucune autre et par-delà les siècles, nous parle de la nécessité du « vivre ensemble ». Je n’imaginais pas à quel point ces adieux de Goldoni à un monde en train de disparaître résonnerait aujourd’hui si fort. Demain nous reprendrons le chemin du théâtre et nous retrouverons le public pour faire de nouveau l’expérience de notre commune humanité. Alors, comme le dit le tisserand Zamaria, « la compagnie sera réunie » et cette soirée de carnaval sera plus éclatante que jamais !

Je voudrais remercier tous les théâtres qui ont accompagné ce spectacle et notamment le Théâtre des Bouffes du Nord et le Théâtre de Carouge. Grâce à eux, il est encore possible de réunir quinze comédiennes et comédiens en scène.

Permettez-moi enfin d’avoir une pensée toute particulière pour Patrice Chéreau qui, en 1992, recevait ce même Grand Prix pour Le Temps et la chambre, et à qui je dois tant …

 

Clément Hervieu-Léger, comédien, metteur en scène et sociétaire de la Comédie-Française
Grand Prix Théâtre pour Une des dernières soirées de carnaval de Carlo Goldoni

 

© DR

Je tiens à remercier ici celles et ceux qui m’honorent de ce prix. Je le partage avec l’ensemble de l’équipe de Non Nova sans qui ces projets ne pourraient exister. C’est aussi le clin d’œil à une performance dont je ne pouvais imaginer qu’elle soit rattrapée par la réalité: un virus incontrôlable défi notre Humanité au point de la faire trembler.
Avec ce prix, je vois aussi la nécessité de remercier les spectateurs pour leur confiance et saluer leur curiosité  à défendre des expériences de théâtres sans complaisances et exigeants. En saluant la performance, quelqu’en soit sa définition, c’est reconnaître qu’elle questionne, touche, mais aussi et surtout qu’elle laisse à chacun sa part de compréhension ou de doutes.

Enfin, je voudrais finir par un sourire à la mémoire de la déprogrammation avant le confinement de Maison Mère au Bouffes du Nord de Paris au profit d’une messe évangeliste orchestrée par une star Kanye West fervent soutien du fou Trump, pour quelques euros et des mensonges...

Merci beaucoup pour ce prix.

Respectueusement

Phia Ménard, performeuse, chorégraphe et metteuse en scène
Prix Danse de la performance

© Louise Quignon

Je suis honorée, heureuse et en même temps un peu abasourdie d'avoir été élue "Meilleure Interprète Danse de la Saison" par vôtre prestigieux Syndicat Professionnel de la Critique.

Cette reconnaissance arrive dans un moment, comme vous pouvez l’imaginer, extrêmement difficile pour les danseurs, les chorégraphes et pour tous les artistes du monde du spectacle, elle est donc pour moi un vrai regain d’énergie. Un signe, un encouragement à ne jamais abandonner. Continuer à avancer, même dans l’incertitude, avec la conscience que l’art vivant c'est la vie.

Merci beaucoup aux membres du Syndicat qui m’ont choisie.

Très sincèrement

Cristiana Morganti, danseuse
Meilleure interprète Danse de l'année pour son solo Moving with Pina 

© Antonella Carrara 

Chères et chers critiques, adhérents, votants et public.

 

C’est trop d’honneur fait à un simple gascon, bien plus anonyme qu’on ne le croit, que de lui attribuer un prix de la critique.

Mais, à l’encontre d’un fameux renard – tiens ! lui aussi gascon (d’autres disent normands) – qui ne pouvant les atteindre sur la treille, refuse les raisins à la peau vermeille, et tout en reconnaissance pour cet art passionné de la plume qu’est la critique, j’accepte ce prix et vous en remercie chaleureusement.

Cher François - à qui je dédie ce prix - : quel chemin parcouru jusqu’ici et depuis notre modeste salle de répétition dans un lycée lausannois vide de ses élèves au mois d’août 2017, ne trouves-tu pas ?

Mais alors, puisque dans la fable nous nous trouvons un peu, je me dis qu’il faudrait en inventer une autre, de fable, pour ce prix bien trop grand pour moi, dont l’apologue serait : vous savez, « moi-même je me suis déçu * » !

 

Au plaisir (et quelle JOIE ce sera !) de vous retrouver sur scène prochainement, je l’espère.

 

Mes remerciements les plus vifs et mes salutations toutes helvétiques,

Romain Daroles, comédien
Révélation théâtrale de l'année pour son interprétation dans Phèdre ! de François Gremaud

© Loan Nguyen

 

(* Paul Léautaud, autre fameux et facétieux personnage et critique de théâtre)

Je veux sincèrement remercier le Syndicat de la critique pour ce prix qui distingue un spectacle qui a eu une vie assez courte du fait du confinement. J’en suis d’autant plus touché.

Je veux bien sûr exprimer ma gratitude envers Yasmina Reza qui a écrit cette pièce pour moi et me l’a dédié. C’est la cinquième oeuvre d’elle que je joue. La rencontre avec Yasmina Reza a été pour moi une rencontre majeure dans ma vie de comédien. Elle m’a dans Anne-Marie la beauté fait jouer un rôle de femme. J’ai été surpris par cette proposition et passablement inquiet. Ensuite je me suis totalement laissé conduire par elle dans ce travail et ces quelques semaines de répétitions comptent parmi les plus belles qu’il m’a été donné de connaître.

J’ai entendu récemment Michel Piccoli dire dans une interview, à propos de son rôle de femme dans Jardin d’automne de Otar Iosselani, combien cette proposition de jouer une femme lui avait paru simple et évidente. Je peux dire, toute révérence gardée, que j’ai éprouvé à peu près le même sentiment. La préoccupation dans le travail était de s’approcher de cette femme par l’intériorité et de presque oublier que c’était une femme.

Je veux remercier Wajdi Mouawad, le Théâtre de la Colline et toute l’équipe qui a collaboré au spectacle : Cécile Kreshmar coiffure et maquillage, Marie la Rocca costume, Dominique Bruguière lumière, Orianne Fischer assistanat ,Alta Martiny  suivi de texte, Laurie Barrère régie, Emmanuel Clolus Scénographie, Orjan Wikstrom peinture, Laurent Durupt piano.

J’espère grandement que ce spectacle revivra et peut-être que votre distinction y contribuera et je vous en remercie

 

 

André Marcon, comédien
Prix du Meilleur comédien dans Anne-Marie la Beauté de Yasmina Reza

 

© Simon Gosselin

Je suis très touchée et honorée de recevoir ce prix.
Je vous remercie sincèrement.
Je remercie Simon Abkarian, ce poète, que j’aime et estime profondément. J’ai beaucoup appris auprès de lui, je lui dois beaucoup.
Cette aventure d’Electre aura été riche, et pleine d’étonnement !
S’il est des spectacles de troupe, celui- Ci en est un, alors ce prix qui me réjouis je le partage avec chacune et chacun d’entre eux !
Il y’a quelques jours une personne que j’aime m’a écrit que, transformer ses rêves en réalité, c’est dur, ça grince, la matière tremble, résiste,  hurle et finalement elle plie. Pas au moment où on l’attendait, pas à l’endroit figuré, arrêté dans nos têtes, pas comme on s’était imaginé tout ça mais pourtant, parfois ça se réalise.
Et bien, toute cette histoire et ces rencontres autour d’Electre, c’est un rêve réalisé.
Merci ! Vraiment !
Aurore Frémont, comédienne
Révélation théâtre de l'année pour Electre des bas-fonds de Simon Abkarian
© Antoine Agoudjian

Cher Syndicat de la Critique, merci pour ce prix. Je suis touchée et honorée de le recevoir.
Je le divise en petits morceaux que je partage tout d'abord avec David Lescot, le chef d'orchestre, auteur, compositeur de cette géniale comédie musicale. Il m’a accordé une grande confiance en m’invitant à donner corps et voix au personnage de Georgia.
Si j’ai pu m'épanouir dans mon rôle c’est aussi grâce à la présence d'artistes-artisans-camarades généreux et inspirants :
Pauline, Marie, Emma, Candice, Elise, Matthias, Alix, Yannick, Antoine, Jacques, Anthony, Fabien, Philippe, Ronan, Glysleïn, Rafael, Alwyne, Marianne, Paul, Alex, Pierre-Yves, Gala, Lise, Aurélien, Linda, Véronique, Marion, Carol, Olivier, quelle joie que cette aventure à leurs côtés. Il y a un peu de Georgia en chacun d’eux pour moi. Un morceau de ce prix leur revient.
Rêver de tout recommencer. De tout modifier. Réinventer sa vie.
C’est ce que la plume de David propose dans Une Femme Se Déplace.
Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec notre aujourd'hui : plus que jamais je ressens à travers les actualités brûlantes et douloureuses de ces derniers mois que nos vies, nos cœurs, nos esprits sont invités à se réinventer. Nous sommes en quête de justice, en quête d'espoir, de lien, de soutien et d'écoute. Merci pour ce prix qui me semble résonner avec ce désir de réinvention, de transformation collective qui anime la plupart d'entre nous.

Ludmilla Dabo, Comédienne
Lauréate du prix de la meilleure comédienne pour Une Femme se déplace de David Lescot

© Christophe Raynaud de Lage