Dans le cadre du projet européen « Diplomatie publique et culturelle au Japon », le Goethe-Institut de Tokyo organise, lors du festival des arts du spectacle "Kyoto Experiment", un programme de résidence pour les critiques culturels et d'art des États membres de l'UE pour le 24 octobre. Programme de résidence spécifiquement destiné aux critiques travaillant dans le domaine des arts et de la culture. Voir ici :https://euin.jp/art240410Appel ouvert de résidence ici : https://euin.jp/art240410Pour plus d'informations contacter : Mona WeiserGoethe-Institut TokyoMona.Weiser.extern@goethe.de
Communiqué de presse édité le 7 mai 2024Chorégraphes Associé.e.s a appris la triste nouvelle du décès de Dominique Dupuy Homme du mouvement, homme de pensée et d'écrits, homme d'engagement Dominique Dupuy consacre sa vie à la danse, particulièrement à l'avènement de la danse moderne en France puis à la reconnaissance de la danse contemporaine.Intéressé autant par le théâtre que par la danse sa rencontre avec Jean Weidt (le danseur rouge) en 1937 détermine son parcours de danseur comme il aimait à se nommer. Il danse dans sa compagnie Les ballets des arts de 1946 à 1949, où il fait la connaissance de Françoise Michaud. Ensembles ils font partie du Théâtre d'essai de la danse, groupe de recherche fondé par la critique de danse Dinah Maggie, au côté de Jérôme Andrews, Jacqueline Robinson et Karin Waehner.Françoise et Dominique sont indissociables dans nos mémoires. Le couple crée, invente, structure : une Compagnie Les Ballets modernes de Paris en 1955, le Festival des Baux de Provence de 1962 à 1969 où l'on découvre Merce Cunningham, une école à Paris les RIDC-Rencontres Internationales de Danse Contemporaine en 1969 – Le Mas de la danse en Provence en 1997. Il construit également les bases de ce qui fonde aujourd'hui notre héritage de chorégraphe par son engagement au sein du SNAC – syndicat national des auteurs compositeurs dès 1965 – et son action auprès de la SACD – société des auteurs et compositeurs dramatiques – au début des années 1970 pour la reconnaissance du statut d'œuvre pour la chorégraphie.Au début des années 1980 Françoise comme Dominique acceptent des postes d'inspecteurs de la danse au Ministère de la Culture jusqu'alors réservés aux danseurs classiques, s'investissent dans l'IPMC-Institut de pédagogie musicale et chorégraphique – et l'IFEDEM qui devient le CND.Parallèlement à ces engagements, Dominique danse souvent en solo et chorégraphie inlassablement, de la création, Le Mandarin merveilleux en 1965 que l'histoire de la danse retient comme étape vers une nouvelle esthétique, à WMD en 2005 un hommage aux chorégraphes Jean Weidt et Deryk Mendel, ses alter ego. Sa dernière proposition en 2016 autour du Silence – portée par le Théâtre National de Chaillot – qui fait se côtoyer la pensée, la théorie et la pratique marque la fin du parcours d'un artiste obsédé par le geste juste. Image : © Pierre Fabris Savant et Pensif - Entretien avec Dominique Dupuy - par Janica Draisma
Communiqué de presse édité le 7 mai 2024Chorégraphes Associé.e.s a appris la triste nouvelle du décès de Dominique Dupuy
Cette bourse, dont le montant varie entre 300€ et 500€ euros, selon le nombre de candidatures retenues, a été mise en place pour permettre à nos consœurs et confrères de couvrir l’un de ces festivals dans de meilleures conditions.
Durant leur séjour, les lauréat.e.s seront invité.e.s à participer aux Conversations critiques organisées par le Syndicat de la critique :
- Festival d’Avignon le 15 juillet à 17h30 au Café des Idées (Théâtre et Danse)- Festival Radio France Occitanie Montpellier le 9 juillet (Musique) (à confirmer)
À cette aide s’ajoute un accompagnement logistique : le Syndicat professionnel de la critique se charge de la mise en relation et de l’accompagnement avec le festival et le service de presse et proposera, à chaque critique sélectionné, un réfèrent sur place membre du Syndicat, pour des questions pratiques et des échanges d’expériences.
Pour postuler les candidats doivent envoyer un dossier électronique comprenant :
Nota : le/la candidat.e doit être membre du syndicat de la critiqueProcédure de demande d’adhésion : https://associationcritiquetmd.com/nous-rejoindre/
Les bourses seront attribuées en fonction de la qualité des dossiers. Aucune aide ne sera accordée par défaut, et les éventuelles bourses non attribuées seront de nouveau soumises à un appel l’année suivante, ou exceptionnellement à d’autres manifestions concernées par l’ensemble des trois collèges du Syndicat.
Engagement des lauréat.e.sLe syndicat de la critique attend de chacun.e des lauréat.e.s un bilan retour d’expérience et les critiques des spectacles vus durant les festivals afin de les relayer sur notre site internet.
Voir les témoignages des années précédentes ICI
Pour obtenir, au besoin, des renseignements complémentaires, les candidats peuvent contacter :
Les dossiers doivent être envoyés complets, avant le 17 mai 2024, à Marie Jo Lecerf, secrétaire administrative du syndicat de la critique, à l’adresse mail : critiquesyndicat@gmail.com
Sur proposition du Syndeac, l’ensemble des organisations employeurs et salariés de la branche publique du spectacle vivant, ont signé une déclaration commune. A l’occasion de la réunion du Conseil national des professionnels du spectacle (CNPS) qui s’est tenue le 13 mars 2024, nous avons dénoncé avec force les coupes budgétaires sans précédent imposées au ministère de la culture. Nous travaillons à des initiatives communes pour répondre à nos trois revendications.
Paris, 13 mars 2024
Par les coupes budgétaires massives que Bruno Le Maire a annoncées, le Gouvernement porte une attaque sans précédent à l’encontre des services publics au détriment de l’intérêt général. Car ce sont bien eux qui sont les victimes des arbitrages rendus, loin du Parlement pourtant chargé de voter les lois de finances ou leurs corollaires rectificatifs. Le décret du 21 février dernier, “portant annulation de crédits”, publié au journal officiel du 22 février dernier offre une liste édifiante des abandons ainsi décidés sous l’aune d’une austérité budgétaire qu’une politique d’impôts justes et efficaces auraient permis d’empêcher. Les déclarations par voie de presse du 7 mars dernier, du même ministre de l’Economie et des finances, confirment que les coupes de février ne sont qu’une première étape.
Les organisations de salariés et d’employeurs membres de la branche des entreprises artistiques et culturelles, ont découvert ces annonces avec effroi. En effet, le service public des arts et de la culture que nous représentons ensemble est touché par cette première vague “d’annulation de crédits” d’un niveau de plus de 202 millions d’euros, dont près de 96 millions visent directement le programme de la création artistique. Ce niveau de coupes budgétaires est absolument inédit et menace l’ensemble de l’écosystème déjà largement déstabilisé par les effets de la sortie complexe de la crise sanitaire, et des crises inflationniste et énergétiques plus récentes.
Concrètement, alors que nous étions en train de travailler à notre négociation annuelle obligatoire des salaires de la branche du spectacle vivant public, cette négociation est momentanément interrompue. Le déficit financier qui est en train de se construire rend l’accord difficile à atteindre assurément car non financé. Pourtant les demandes légitimes des salariés devront obtenir une réponse et donc les hausses de salaires risquent de se faire aux dépens de l’activité artistique elle-même et du volume d’emploi, car pour beaucoup de structures les déséquilibres économiques provoquent des licenciements voire des liquidations d’entreprises. Nous refusons de poursuivre dans cette voie mortifère.
Concrètement, l’activité artistique est en berne, les équipes artistiques ne peuvent plus produire, les coproducteurs et les diffuseurs voient le disponible pour l’activité artistique fondre comme neige au soleil. Un plan social à bas bruit est en œuvre. Des milliers d’emplois sont directement menacés dans le silence assourdissant des élus de la nation. Nous ne pouvons pas l’accepter sans rien dire. Nous ne pouvons pas par ailleurs laisser dire que l’affaire est réglée par des astuces budgétaires, car nous sommes solidaires de tout l’écosystème : toute coupe dans le programme 131 impacte directement ou indirectement nos adhérents et adhérentes. Nous resterons solidaires et déterminés à empêcher ces mesures gravissimes.
Concrètement, le plan « mieux produire mieux diffuser » sur lequel tous et toutes avons dénoncé une mise en œuvre chaotique et au-delà une logique de concentration dangereuse pour la diversité artistique, ne pourra pas se déployer dans ce contexte nonobstant le maintien de cette ligne budgétaire. Comment en effet chercher à « mieux » produire ou « mieux » diffuser, quand plus personne ne parvient à produire ni à diffuser dans des conditions décentes ?
Concrètement, le Pass culture est totalement épargné des efforts de régulation alors même que la masse budgétaire non consommée en 2023 est importante. Nous en contestons tous et toutes le modèle de soutien à la seule demande, et continuons de dénoncer le niveau de financement public qui devrait constituer la première piste de redéploiement dans ce contexte budgétaire.
L’attaque est tellement forte que notre conviction est de rassembler tous les opérateurs des services publics ainsi mis en cause : car cette politique ne vise pas seulement la culture, elle vise aussi l’éducation nationale, la recherche, la transition écologique dans des proportions totalement invraisemblables, les collectivités territoriales, pour ne citer que les services publics indissociablement liés à la politique culturelle. Mais la santé, le logement, la politique de la ville, les affaires étrangères et tant d’autres encore, sont aussi impactées.
Bruno Le Maire, premier comptable de ces décisions, répète à l’envie le tabou gouvernemental contre tout nouvel impôt alors que les entreprises du CAC 40 affichent de nouveaux records de profits.
Pendant ce temps-là, le Premier ministre parasite les négociations des partenaires sociaux sur l’assurance chômage. Le ministre de l’Economie et des finances exprime même son souhait définitif de la fin du paritarisme social, et menace une nouvelle fois de s’en prendre à celles et ceux qui, dans notre pays, se trouvent privés d’emploi. La mise en cause directe du paritarisme est une ligne rouge extrêmement importante pour nos organisations respectives. Nous appelons d’ailleurs à ce que l’accord que nous avons signé le 27 octobre dernier dans le cadre des négociations sur l’assurance chômage, soit repris par le Gouvernement.Le renoncement social et écologique de ce Gouvernement est hors de proportion. Nous ne l’acceptons plus. Tous et toutes, nous allons nous organiser pour que nos compatriotes mesurent les enjeux de ce qui est en train de se passer. Des élections ont lieu d’ici trois mois, c’est une bonne occasion de faire passer des messages. Nos salles de spectacles, de concert, d’opéra, nos pistes de cirque et tous les espaces de diffusion des créations artistiques sont pleines d’électeurs et électrices, nous allons nous adresser à eux.
Nous portons ensemble trois revendications précises et urgentes :
Les signataires :LA CGT SPECTACLE – Fédération nationale des syndicats du spectacle, du cinéma, de l’audiovisuel et de l’action culturelle CGTF3C CFDT – Communication Conseil Culture CFDTFNAR – Fédération nationale des Arts de la rueFSICPA – Fédération des structures indépendantes de création et de production artistiques / SYNAVI – Syndicat National des Arts Vivants / SCC – Syndicat des cirques et compagnies de créationLES FORCES MUSICALES – Syndicat professionnel des Opéras, Orchestres et Festivals lyriquesPROFEDIM – Syndicat professionnel des Producteurs, Festivals, Ensembles, Diffuseurs Indépendants de MusiqueSFA CGT – Syndicat Français des Artistes-interprètesSMA – Syndicat des Musiques ActuellesSNAM CGT – Union Nationale des Syndicats d’Artistes Musiciens (Enseignants et Interprètes) de France CGTSNAPAC – CFDT – Syndicat national des Artistes et des Professionnels de l’animation, du Sport et de la CultureSNMS CGT – Syndicat National des Metteuses et Metteurs en ScèneSNSP – Syndicat National des Scènes publiquesSUD – Culture – Syndicat « Solidaires, Unitaires et Démocratiques » de la CultureSYNDEAC – Syndicat national des entreprises artistiques et culturellesSYNPTAC CGT – Syndicat National des Professionnel·le·s du Théâtre et des Activités Culturelles
Le secteur du spectacle vivant est en crise. Cela fait un an maintenant que le Syndeac demande un refinancement de son écosystème. Les professionnels n’ont pas été entendus dans le cadre du projet de loi de finances pour 2024. La prétendue hausse du budget de la culture à 7%, n’a jamais concerné le spectacle vivant. A cet état de fait, vient s’ajouter la pire des nouvelles, celle d’une coupe budgétaire de près de 100 millions d’euros, appliquée au programme 131, celui qui concerne la création artistique. Le Gouvernement signe, par cette décision de Bruno Le Maire, la mort en nombre des structures et la disparition de l’originalité artistique et culturelle nationale.
Le service public de l’art et de la culture est pour la première fois menacé, alors même que la nouvelle ministre de la culture, à peine nommée, s’en était fait la porte-parole lors de la cérémonie de ses vœux. Le « Printemps de la ruralité” n’aura pas lieu avec 100 millions d’euros de moins ! Le plan « mieux produire mieux diffuser », crédité de 9 millions d’euros, est mort à l’instant de cette suppression de crédits budgétaires. Telles sont les raisons du courrier que nous adressons à la ministre de la culture.
Syndeac
Vous pouvez d’ores et déjà, le plus rapidement possible, postuler pour l’une des 20 places proposées, 10 pour le groupe de langue française et 10 pour le groupe de langue anglaise.Pour cela, il vous faut être critique professionnel et être âgé entre 18 et 35 ans.Tous les candidats sont invités à envoyer leur formulaire de candidature ICI, avec :
Tous ces documents devront être envoyés dans un seul fichier PDF, si possible.Faites attention aux faits suivants :
L’AICT/IATC peut, pour les candidats devant effecteur des trajets très longs de leurs pays d’origine à Brno examiner la possibilité de vous offrir éventuellement une aide financière.
Les moniteurs sont, pour le groupe de langue anglaise : Pawit Mahasarinand (Thaïlande), pour le groupe de langue française : Caroline Châtelet (France).
Les candidatures seront acceptées jusqu’au 22 avril 2024, et doivent être envoyées au directeur des stages de formation de l’AICT : Jean-Pierre Han à l’adresse mail : jp.han@free.fr
Une liste finale avec tous les participants sélectionnés sera annoncée aussitôt que possible, de façon à permettre à chacun de faire ses préparatifs de voyage, et d’obtenir si nécessaire un visa pour la Tchéquie.Cette invitation pour le stage de jeunes critiques est faite conjointement par l’AICT (et notamment sa section tchèque), ainsi que par PerformCzech/ATI en collaboration le Théâtre national de Brno.Le stage est soutenu financièrement par le Ministère de la Culture de la République Tchèque, le Ministère de la Récupération Nationale, le plan de relance national, NextGenerationUE
CONVERSATION CRITIQUE à l'issue du spectacle MR. SLAPSTICK de Pedro Pauwels Créationanimée par les membres du collège Danse du syndicat de la Critique
BORD DE PLATEAU à l'issue du spectacle NE ME TOUCHEZ PAS de Laura Bachman animé par les membres du collège Danse du syndicat de la Critique et en présence de Laura Bachman et Marion Barbeau
L’annonce du départ de Stéphane Braunschweig de la direction de L’Odéon – Théâtre de l’Europe qui ne souhaite pas prolonger son mandat à la tête de cette institution sonne comme un avertissement.
La situation de l’ensemble du théâtre public, théâtres nationaux, opéras, centres dramatiques et chorégraphiques nationaux, scènes nationales, etc. ne cesse de se dégrader au point que la plupart des institutions théâtrales n’ont plus de marge artistique pour investir dans la création, la production, la co-production. Obligation qui figure pourtant dans leur cahier des charges.La pandémie, puis la guerre en Ukraine ont fragilisé cet écosystème : les théâtres ont dû faire face à l’augmentation constante de coûts incompressibles, comme notamment les coûts liés à l’énergie. Désormais, l’équation économique devant laquelle se retrouvent toutes les directrices et directeurs des institutions ne peuvent se résoudre sans le soutien de l’État.Car le public est au rendez-vous. À l’Odéon, le taux de fréquentation frôle les 90 %. Sa programmation témoigne d’une grande diversité esthétique et artistique.Le syndicat professionnel de la Critique Théâtre, Musique et Danse s’inquiète vivement de cette situation qui oblige toutes ces maisons à revoir à la baisse leurs ambitions artistiques et baisser le nombre de productions. Nous sommes aux côtés des artistes et des personnels qui, par leur engagement, font vivre la création et continuent d’accueillir le public. Les récentes annonces du ministère de la Culture comme le plan “la Relève” ne répondent pas à l’urgence de la situation.Les arts vivants doivent rester… vivants.Le Syndicat Professionnel de la Critique Théâtre, Musique et DanseMarie-José Sirach, vice-présidente théâtreOlivier Frégaville-Gratian d’Amore, présidentCo-signé par les membres du comité du Syndicat de la critique : https://associationcritiquetmd.com/lassociation/