En juin 2021, l’ACCN décidait de lancer un chantier sur l’égalité femmes-hommes dans les Centres chorégraphiques nationaux, après la publication d’une shortlist non-paritaire lors d’un processus de renouvellement de direction et que le nombre de femmes dirigeant les Centres chorégraphiques nationaux était bien inférieur à celui d’hommes les dirigeant.Ce chantier s’est construit autour de plusieurs entretiens menés avec les directeur·rice·s de CCN, de questionnaires envoyés à des chorégraphes dirigeant des compagnies indépendantes, de travaux de chercheur·se·s, de militant·e·s et d’étudiant·e·s ainsi que d’un séminaire réunissant plusieurs personnalités du secteur chorégraphique. Ces différentes ressources ont permis à l’ACCN de rédiger une étude qui a été présentée publiquement ce vendredi 14 avril au Carreau du Temple. Ce rapport permet d’objectiver et de nommer les faits, de comprendre les facteurs entraînant les chiffres que nous connaissons aujourd’hui et de formuler des préconisations pour agir ensemble contre cette inégalité. Cette inégalité se traduit par les données suivantes : - 3 CCN seulement sont dirigés exclusivement par des femmes : Olivia Grandville à La Rochelle, Maud Le Pladec à Orléans, Ambra Senatore à Nantes. En d’autres termes, seuls 15,79% des CCN sont dirigés par des femmes seules. - 2 CCN sont dirigés par des binômes paritaires : Héla Fattoumi avec Eric Lamoureux à Belfort, Aina Alegre avec Yannick Hugron à Grenoble. En d’autres termes, 10,53% des CCN sont codirigés par des binômes paritaires. - 2 CCN sont dirigés par deux collectifs mixtes : (LA)HORDE à Marseille et le collectif FAIR-E à Rennes. En d’autres termes, 10,53% des CCN sont codirigés par des collectifs mixtes. Les 12 autres CCN, soit 63,15% du réseau composé de 19 CCN, sont dirigés exclusivement par des hommes seuls. L’ACCN donne rendez-vous au secteur chorégraphique le 20 septembre prochain à Lyon, dans le cadre de la Biennale de la danse, pour s’emparer de cette situation et définir ensemble les actions à mettre en œuvre pour l’enrayer Vous retrouverez cette étude ici.
En juin 2021, l’ACCN décidait de lancer un chantier sur l’égalité femmes-hommes dans les Centres chorégraphiques nationaux, après la publication d’une shortlist non-paritaire lors d’un processus de renouvellement de direction et que le nombre de femmes dirigeant les Centres chorégraphiques nationaux était bien inférieur à celui d’hommes les dirigeant.Ce chantier s’est construit autour de plusieurs entretiens menés avec les directeur·rice·s de CCN, de questionnaires envoyés à des chorégraphes dirigeant des compagnies indépendantes, de travaux de chercheur·se·s, de militant·e·s et d’étudiant·e·s ainsi que d’un séminaire réunissant plusieurs personnalités du secteur chorégraphique. Ces différentes ressources ont permis à l’ACCN de rédiger une étude qui a été présentée publiquement ce vendredi 14 avril au Carreau du Temple. Ce rapport permet d’objectiver et de nommer les faits, de comprendre les facteurs entraînant les chiffres que nous connaissons aujourd’hui et de formuler des préconisations pour agir ensemble contre cette inégalité.
Cette inégalité se traduit par les données suivantes :
- 3 CCN seulement sont dirigés exclusivement par des femmes : Olivia Grandville à La Rochelle, Maud Le Pladec à Orléans, Ambra Senatore à Nantes. En d’autres termes, seuls 15,79% des CCN sont dirigés par des femmes seules.
- 2 CCN sont dirigés par des binômes paritaires : Héla Fattoumi avec Eric Lamoureux à Belfort, Aina Alegre avec Yannick Hugron à Grenoble.
En d’autres termes, 10,53% des CCN sont codirigés par des binômes paritaires.
- 2 CCN sont dirigés par deux collectifs mixtes : (LA)HORDE à Marseille et le collectif FAIR-E à Rennes.
En d’autres termes, 10,53% des CCN sont codirigés par des collectifs mixtes.
Les 12 autres CCN, soit 63,15% du réseau composé de 19 CCN, sont dirigés exclusivement par des hommes seuls.
L’ACCN donne rendez-vous au secteur chorégraphique le 20 septembre prochain à Lyon, dans le cadre de la Biennale de la danse, pour s’emparer de cette situation et définir ensemble les actions à mettre en œuvre pour l’enrayer
Vous retrouverez cette étude ici.
Chers journalistes, critiques d'art et de spectacle vivant,
Vos appréciations sur nos créations sont indispensables à l’évolution artistique et nous en prenons compte au quotidien. Bien plus qu'un simple avis, la critique consiste à démontrer en quoi une œuvre est, ou non, intéressante. Votre travail d’analyste est donc très précieux pour nos métiers et pour cela, vous devez maîtriser des connaissances pointues sur les différents métiers artistiques présents sur scène.
Le spectacle vivant et en particulier l'Opéra, œuvre d’art totale, réunit un nombre important d’artistes. Dans vos critiques vous ne manquez pas d’évoquer le travail de l’orchestre, du plateau vocal, du chœur… En revanche, lorsqu’il s’agit de parler de l’équipe artistique (metteur en scène, scénographe, créateur lumière, costumier, vidéaste…), il arrive malheureusement souvent que seul le nom du metteur en scène soit cité, alors même que vous parlez du décor ou des costumes.
Aujourd'hui encore nos professions de: scénographe, créateur lumière, costumier, vidéaste…ne sont pas suffisamment reconnues et valorisées au sein de notre société. La méconnaissance de la réalité de nos processus de créations, artistique, dramaturgique, écologique, économique...véhicule une image erronée de nos métiers liée à un imaginaire collectif autour de l'image dominante d'un metteur en scène star .
L’UDS, union des scénographes, agit pour protéger au mieux ces créateurs au statut précaire et mal reconnu. La revalorisation de nos métiers exige de sensibiliser le public et les institutions à notre profession, nous les artisans de l'imaginaire, et c'est aussi votre rôle de ne pas négliger les talents et les savoirs faire d'une équipe artistique. Nous vous serions donc particulièrement reconnaissant de prendre quelques secondes pour citer les noms des créateurs dont vous analysez le travail (scénographe, costumier, créateur lumière, videaste…) et de parler plus généralement du travail de chaque membre de l’équipe artistique.
Ces changements que vous pourrez trouver anodins, nous permettront de protéger ensemble chaque créateur.
Avec toute notre reconnaissance,
L’Union des scénographes (UDS)L’Union des Créateurs Lumière (UCL)
Le Syndicat de la critique lance l'appel à candidatures pour les bourses "Festivals 2023" afin de soutenir le séjour de critiques professionnels ou en devenir dans un festival français d’envergure et ce jusqu’à 6 récipiendaires.
AICT - association internationale des critiques de théâtre
https://aict-iatc.org/fr/
L’AICTpropose un stage pour jeunes critiques de théâtre qui se tiendra du 4 juin au 9 juin 2023 (arrivée le 4 juin, départ le 9 juin) à Varna, en Bulgarie, grâce à l’accueil et au soutien du Festival de Théâtre International « Varna Summer » (www.viafest.org).
Vous pouvez d’ores et déjà, le plus rapidement possible, postuler pour l’une des 20 places proposées, 10 pour le groupe de langue française et 10 pour le groupe de langue anglaise.
Pour cela, il vous faut être critique professionnel et être âgé entre 18 et 35 ans. Tous les candidats sont invités à envoyer leur formulaire de candidature, avec un bref CV (juste une page !), 2 ou 3 exemples d’articles publiés dans la presse et une lettre de recommandation du responsable de la section de l’AICT/IATC de leur pays (si leur pays a une section nationale de l’AICT ou fait partie d’une section régionale). Tous ces documents devront être envoyés dans un seul fichier PDF, si possible.
Conversation critique À l'issue de la représentation, les journalistes membres du collège danse du Syndicat Professionnel de la critique de théâtre, de musique et danse : Antonella Poli, Delphine Goater, Brigitte Rémer et Jean Couturier ont échangé leurs points de vue et analyses de la création Je vois, venant de la mer, une bête monte de Christine Armanger, en direct sur le plateau.Le public a ensuite été invité à participer à l’échange.
À l’AICT - association internationale des critiques de théâtre le temps des activités en présentiel revient petit à petit. En septembre dernier un stage pour jeunes critiques venus de nombreux pays, des États-Unis à Taïwan, en passant par le Québec, la Géorgie, la Turquie, la Lituanie et bien d’autres régions encore a pu être organisé à Bruxelles,, au cours d’un festival entièrement consacré à la question du féminisme. Deux stagiaires françaises, Belinda Mathieu et et Marion Perez, ont pu y participer. Caroline Châtelet, a bien voulu animer ce stage.
La prochaine réunion du Comité exécutif (Comex) se tiendra en juin prochain à Prague juste après un deuxième stage pour jeunes critiques qui doit avoir lieu au Festival de Varna en Bulgarie. Je dirigerai ce stage avec l’aide d’un critique anglophone puisque nous mettons toujours sur pied, et dans la mesure du possible, deux groupes de dix participants chacun, l’un en langue française, l’autre en langue anglaise. L’importance de ces stages, auxquels nombre de nos adhérents ont pu bénéficier, a bien été soulignée.
Évoquer les actions de l’AICT, c’est bien sûr évoquer le travail qu’a pu effectuer Georges Banu qui a été le Président de cette association internationale. Il en était devenu le Président d’honneur et continuait à suivre de près toutes nos activités, ici et là de par le monde. Je n’oublie pas que c’est lui qui m’avait demandé de représenter notre section nationale après la fin de son mandat de Président (et après élection, bien sûr)…
Jean-Pierre Han, vice-président de l'AICT, directeur des stages et membre du comité du Syndicat de la critique
Dans un communiqué de presse, les salariés du CDN d’Orléans font part de leur inquiétude quant à l’avenir de cette institution suite au départ de leur directrice, Séverine Chavrier, récemment nommée à la tête de la Comédie de Genève.
Une réunion du comité de suivi, rassemblant l’ensemble des tutelles, s’est tenue le 12 janvier 2023 : aucune réponse n’a été apportée aux salariés concernant un quelconque calendrier prévisionnel du recrutement du futur directeur ou de la future directrice du lieu. Cette demande était d’autant plus légitime que le 19 décembre dernier, le cabinet de Madame la Préfète de la Région Centre-Val de Loire annonçait dans un communiqué qu’« une réflexion de tous les partenaires financiers était en cours concernant cette grande maison du spectacle vivant », sans pour autant donner plus de détails quant aux différentes pistes envisagées. À ce jour, aucun appel à candidatures n’a été diffusé ni aucun processus de succession engagé.
Face au silence des tutelles, devant la crainte légitime des salariés du CDN, le syndicat de la Critique dénonce le risque de voir disparaître une structure, un label de cette envergure, dont l’une des missions est de soutenir la création, et qui à terme pourrait être dommageable pour tout le secteur, déjà fragilisé par les crises sanitaire et énergétique.
Le Syndicat de la critique apporte tout son soutien aux salariés du CDN et affirme la nécessité d’un tel outil dont les missions, de création, de transmission, de recherche et de diffusion sont vitales à Orléans, comme partout sur l’ensemble du territoire.
Texte cosigné par Olivier Frégaville-Gratian d'Amore, président et Marie-José Sirach, vice-présidente théâtre du Syndicat de la critique