Les mots de Ludmilla Dabo

Cher Syndicat de la Critique, merci pour ce prix. Je suis touchée et honorée de le recevoir.
Je le divise en petits morceaux que je partage tout d'abord avec David Lescot, le chef d'orchestre, auteur, compositeur de cette géniale comédie musicale. Il m’a accordé une grande confiance en m’invitant à donner corps et voix au personnage de Georgia.
Si j’ai pu m'épanouir dans mon rôle c’est aussi grâce à la présence d'artistes-artisans-camarades généreux et inspirants :
Pauline, Marie, Emma, Candice, Elise, Matthias, Alix, Yannick, Antoine, Jacques, Anthony, Fabien, Philippe, Ronan, Glysleïn, Rafael, Alwyne, Marianne, Paul, Alex, Pierre-Yves, Gala, Lise, Aurélien, Linda, Véronique, Marion, Carol, Olivier, quelle joie que cette aventure à leurs côtés. Il y a un peu de Georgia en chacun d’eux pour moi. Un morceau de ce prix leur revient.
Rêver de tout recommencer. De tout modifier. Réinventer sa vie.
C’est ce que la plume de David propose dans Une Femme Se Déplace.
Je ne peux m'empêcher de faire le lien avec notre aujourd'hui : plus que jamais je ressens à travers les actualités brûlantes et douloureuses de ces derniers mois que nos vies, nos cœurs, nos esprits sont invités à se réinventer. Nous sommes en quête de justice, en quête d'espoir, de lien, de soutien et d'écoute. Merci pour ce prix qui me semble résonner avec ce désir de réinvention, de transformation collective qui anime la plupart d'entre nous.

Ludmilla Dabo, Comédienne
Lauréate du prix de la meilleure comédienne pour Une Femme se déplace de David Lescot

© Christophe Raynaud de Lage

Les mots d’Akram Khan 57ème palmarès – Prix du Syndicat professionnel de la critique Théâtre, Musique et Danse