Les mots de Philippe Verrièle Chers Confrères, chers amis… Circonstances un peu étranges pour vous remercier. Notre activité d’auteurs pâtissant souvent d’une certaine solitude, une occasion comme le prix de la critique constitue un moment de retrouvailles et de partage. Nous voilà privés de ce moment précieux. Permettez-moi cependant de vous écrire combien c’est un grand plaisir que vous m’avez fait en m’attribuant ce prix de la critique pour le projet Regardez la Danse !. J’écris bien projet car, et j’en veux encore remercier Michel Guillemot, mon éditeur, ces cinq ouvrages, s’ils constituent chacun une entité, s’entendent aussi dans un ensemble qui, du moins je l’espère, possède sa cohérence. Cinq petits livres que nous avons voulus accessibles, élégants et pas chers, veulent proposer à ces lecteurs que nous connaissons pour être parfois déroutés devant la danse, une manière de boîte à outil du regard. Ce prix que vous m’attribuez me touche particulièrement parce que vous témoignez ainsi que pour avoir cherché à faire simple, je n’en ai pas moins fait suffisamment solide et sérieux pour vous plaire. Et cela m’importe beaucoup ! Ce projet Regardez la Danse ! doit beaucoup à quelques personnes que vous connaissez mais qu’il est bon de remercier cependant. Donc, que soit remercié Laurent Sebillotte, Yves Mousset -attaché de presse essentiel à la vie de la danse dont les questions m’ont aiguillé- et mon vieux complice Christophe Martin pour ses relectures et conseils. Enfin, je voudrais rappeler une vieille histoire. Il y a dix-neuf ans disparaissait un magazine où j’ai échafaudé, avec d’autres, quelques-uns des concepts expliqués et développés dans ce Regardez la Danse !. Il s’agissait des Saisons de la Danse. Que ce prix soit aussi celui de cette équipe dispersée sans qu’on s’en souvienne. Et merci encore à tous ! l Philippe Verrièle, écrivain et journaliste Meilleur livre sur la danse pour Regardez la danse ! © DR